Les idées du groupe de renormalisation développées pour la physique statistique dans les années 1970, en grande partie grâce au prix Nobel de physique Kenneth Wilson, ont entièrement renouvelé ce que l'on appelait la théorie relativiste des champs quantiques, née dans les années 1930 et développée sous la forme de l'électrodynamique quantique dans les années 1950. Un résultat de ce renouvellement est la théorie statistique des champs, une boîte à outils de tout physicien théoricien, de la physique des hautes énergies à la physique statistique.
Ce livre, qui repose sur un enseignement de plusieurs années, notamment dans le parcours « Physique théorique » du Master 2 « Concepts fondamentaux de la physique », à l'École normale supérieure, est une introduction pédagogique à cet ensemble incontournable de notions. Il est destiné aux étudiants et aux chercheurs. La théorie statistique des champs repose sur la profonde analogie entre les fluctuations quantiques d'un système quantique en dimension d'espace D et les fluctuations thermiques d'un système classique en équilibre à une température absolue T dans un espace de dimension (D + 1), la constante de Planck h jouant le rôle de la température T.
Ce premier tome développe l'aspect « quantique » de la théorie. La première partie du livre est consacrée à l'intégrale de chemin, qui permet de mettre en évidence d'une façon particulièrement claire cette correspondance entre les deux types de fluctuations, sans négliger des aspects avancés (bosons et fermions, états cohérents, spin). Dans une deuxième partie, l'auteur utilise l'exemple typique de la théorie en f4 pour un exposé détaillé de l'intégrale fonctionnelle, du développement perturbatif, des graphes de Feynman, de la renormalisation perturbative et du groupe de renormalisation en théorie des champs. Le deuxième tome sera consacré aux applications du groupe de renormalisation à la physique statistique, en particulier le calcul des exposants critiques. Seront aussi abordés des sujets reliés : modèle XY, polymères, chaînes de spin, mouillage et membranes, ainsi qu'une introduction à l'invariance conforme et à l'invariance d'échelle en taille finie.
François David est Directeur de Recherche au CNRS à l'Institut de Physique Théorique du CEA Saclay, ses recherches portent sur la physique quantique, la théorie quantique des champs et la gravitation quantique, la physique statistique et celle des systèmes biologiques.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Une histoire d'amitié entre enfants par-delà les différences de couleur.
A la source du recueil, il y a la volonté de prendre au pied de la lettre des expressions courantes, et d'en faire le point de départ ou d'arrivée d'un texte de fiction. Que se passe-t-il, par exemple, lorsque quelqu'un ne peut plus se voir, non plus seulement au sens figuré mais au sens propre?
Le bébé de Josépha et d'Altrato, des Tsiganes, a été volé. La police refuse de les croire. Les kidnappeurs, un couple de gens riches, s'enfuient sans être inquiétés. Rebaptisé Louis-Rodolphe, l'enfant grandit dans sa nouvelle famille. Un jour, ses pas l'amènent jusque dans un camp tsigane.
La patinage artistique à roulettes, un sport et un art tout à la fois.
« - Tu sais ce qui cause notre perte, frérot ? C'est l'ambition. -
Charlie, ton ambition, elle a changé le visage du cinéma !»
Comment un garçon, né dans un quartier pauvre de Londres, de deux
parents artistes ratés, père alcoolique, mère folle, a pu devenir, à
25 ans, le plus grand cinéaste de son temps, en mettant Hollywood ses
pieds ; l'inventeur du cinéma moderne, un créateur visionnaire et un
acteur d'exception, légende vivante, porte-parole des misérables, des
moins que rien, des vagabonds, et producteur immensément riche,
artiste engagé dans tous les combats de son temps, dictatorial avec
les siens, et que son amour des femmes rend un colosse aux pieds
d'argile dans l'Amérique puritaine. C'est cette conquête de
l'Amérique que retracera ce premier volume. D'une vie de misère à la
Oliver Twist à la gloire absolue d'un géant, adulé de New York à San
Francisco que vient déjà menacer la passion de la chair et
l'engagement politique. Cette première aventure débute en 1910 quand
il quitte l'Angleterre pour les Etats-Unis et se termine vers 1920,
en pleine notoriété puisqu'il est déjà une des personnalités les plus
connues au monde.
Octobre 1936. À l'occasion du décès de son père, une femme évoque de douloureux souvenirs. Une affaire secrète, un fardeau dont elle peut enfin s'alléger, puisque tous ses protagonistes ont disparu. Janvier 1914. À Guise, dans l'Aisne, la police retrouve le corps d'un ouvrier fondeur assassiné. Quinze jours plus tard, celui d'une veuve, dont tout indique qu'elle a été victime du même assassin. L'enquête d'un journaliste de L'Humanité spécialisé dans les faits divers est l'occasion de découvrir le contexte fascinant de ces morts violentes : le « familistère », une communauté ouvrière fondée par un patron « social » et visionnaire - une expérience de socialisme réel qui a anticipé de plusieurs décennies l'émergence du collectivisme soviétique...
Une e?toile qui grossit et qui se rapproche de la terre, la fin du monde est annonce?e. Une rude tâche pour Issicol, fonctionnaire de?voue? et missionne? par « La Se?curite? du territoire » pour maintenir et garantir l'ordre dans les villages et e?viter la de?bauche. Premie?re destination, Port Nawak, mais oh surprise, ce village a de?ja? bascule? dans la folie, depuis le jour ou une apparition de Marie Madeleine a exhorte? les habitants a? la luxure et au laxisme. Et les complications vont s'enchaîner pour Issicol...Simple pre?texte de cette histoire folle, la fin du monde n'en est que le fil conducteur pour mieux renvoyer sur des re?flexions de socie?te?s teinte?es d'humour absurde.Port Nawak e?dite? en 1999 par les e?ditions Vents d'Ouest en noir et blanc est aujourd'hui pre?sente? dans un nouveau format et une nouvelle e?dition en quadri pour restituer au mieux les couleurs et les nuances des dessins de Prudhomme.
New York, début du XXe siècle, à l'heure de la construction des premiers gratte-ciel. Le nouveau monde. L'espoir pour de nombreux immigrants qui débarquent à Ellis Island, dernier rempart avant le rêve américain.Sacha, jeune émigré d'Europe de l'Est rejoint son cousin Pavlo avec l'espoir de réussir dans ce monde effervescent, mais c'est sans compter sur la femme de son cousin qui le trouvera vite encombrant... Il trouve refuge dans l'appartement qu'une vieille excentrique a légué à sa mort...à ses chiens. À la recherche d'un travail qui rime alors avec syndicat et mafia... la tâche s'avère complexe, voire sans espoir.C'est sans compter sur l'arrivée inopinée de Tonio...
Le second volet du diptyque retraçant le parcours d'un immigré dans le New-York des années 30. New York, 1932 - Chassé d'Ukraine par la Grande Famine orchestrée par Staline, Sacha Stasevytch Bujak débarque aux États-Unis. Il espère trouver rapidement un toit et de l'argent mais va très vite comprendre que l'Amérique n'est pas l'El Dorado qu'on lui avait décrit. Le pays peine à se remettre de la crise de 1929 et le travail manque. Deux rencontres providentielles feront bientôt basculer sa vie... « Les monstres, ça tombe pas amoureux. C'est même pour ça que ce sont des monstres. »
Un thriller politique tiré d'une histoire vraie.
Au début des années 2000, des centaines de milliers de tonnes de sucre frauduleux et frelaté en provenance de l'ex Yougoslavie se déversent sur le marché européen. La Commission de Bruxelles s'émeut et saisit le Conseil des ministres des Affaires étrangères de ce carrousel du sucre, synonyme de fraude , de carambouille... et de scandale sanitaire car ce sucre contient de bien étranges "substances"...
Dans toute cette séquence se révèlent plusieurs personnages : le fonctionnaire français de la Commission qui dévoile le scandale et que l'on cherche à briser, le ministre français sous la coupe de l'industrie betteravière et sucrière, le ministre britannique qui ne joue pas le jeu européen et annonce déjà les prémices du Brexit, les autorités serbes complètement infiltrées par la mafia, la traductrice d'origine russe qui joue les Mata Hari, les états membres incapables de se mettre d'accord alors que ces importations coûteront plusieurs milliards d'euros au budget...
Bref, une plongée dans les dédales du pouvoir à Paris et à Bruxelles qui révèle l'ombre portée de Washington sur les britanniques, les incessantes querelles interministérielles qui freinent les processus de décision en France, l'influence des lobbies sur les décideurs politiques, l'égoïsme d'Etats incapables de forger un projet européen : en somme une belle pagaille qui culminera avec un mort "par accident" dans une usine sucrière serbe et se conclura par la promotion professionnelle inattendue du chevalier blanc, tandis que continuent de prospérer les juteuses fraudes-carrousels en Europe...
Ce collectif explore, en s'inspirant des perspectives critiques ouvertes par Nietzsche, la potentialité de la métaphore dans un usage ordinaire et pragmatique du langage. Il s'agit de déterminer en quoi une telle figure de construction, qui repose sur un singulier mécanisme d'analogie, facilite ou favorise la réflexion et la communication dans le cadre de textes à visée transitive, que ceux-ci relèvent de la philosophie, des sciences humaines, des sciences pures, de l'administration publique ou encore de l'essai.
Retrouvez dans ce dossier les premiers chapitres de 15 titres incontournables pour vos lectures d'été : Lionel Asbo, l'état de l'Angleterre (Martin Amis), Mateo (Antoine Bello), Nos gloires secrètes (Tonino Benacquista), Les poissons ne ferment pas les yeux (Erri de Luca), I Cursini (Alix Deniger), Mapuche (Caryl Férey), Je vais mieux (David Foenkinos), Pour trois couronnes (François Garde), La cuisinière d'Himmler (Franz-Olivier Giesbert), Histoire d'une femme libre (Françoise Giroud), Le flûtiste invisible (Philippe Labro), Ladivine (Marie NDiaye), Fantôme (Jo Nesbo), Un homme effacé (Alexandre Postel) et Garde tes larmes pour plus tard (Alix de Saint-André).
Vous pouvez accéder directement à chaque extrait par la table des matières de ce dossier ou lire les extraits à la suite. Retrouvez aussi photographie et biographie des auteurs. Tous ces livres numériques sont en vente chez votre libraire.
Ce n'est pas par hasard si le compositeur John Zorn a choisi de nommer Tzadik, la maison de disques qu'il a fondée à New York en 1995 et qui arbore comme emblème la 18e lettre de l'alphabet hébraïque:
Les cinéastes mécontents du travail des distributeurs veulent « ouvrir » les VOD (video on demand). Les distributeurs cherchent des salles et les salles tiennent à préserver l'exclusivité de leur première fenêtre ou manquent de films, faute d'acquisitions. Et les cinéphiles amoureux du grand écran, déplorent son accès limité et se replient sur la VOD... La diffusion du cinéma d'auteur se transforme. Pour tenter d'y voir plus clair, Ciné-Bulles donne la parole à une foule d'acteurs de ce milieu, des créateurs aux télédiffuseurs en passant par les distributeurs et les exploitants, sans oublier les cinéphiles! Un dossier riche en points de vue qui offre un inspirant tour d'horizon. Hors dossier, deux textes sur Juste la fin du monde de Xavier Dolan (en couverture), un hommage à Andrej Zulawski, décédé récemment, et les critiques de Love (Gaspar Noé), High-Rise (Ben Wheatley) et de Mia Madre (Nanni Morretti), entre autres.
N'ayant jamais fait l'objet d'une définition officielle, même dans les rares États ayant pourtant officiellement proclamé le principe aux fondements de leur organisation constitutionnelle, la laïcité n'a pas de contenu propre. Les significations qu'on lui attribue évoluent au gré des contextes historiques et des enjeux politiques. Ce faisant, la liberté conceptuelle qui en découle favorise la diffusion de représentations multiples - toutes légitimes - de ce qu'est la laïcité, ce qui contribuent à nourrir le débat scientifique. La polysémie inhérente au terme « laïcité » rappelle ainsi au chercheur le caractère dynamique de la réalité sociale qu'il a pour but d'analyser. S'inscrivant dans cette perspective, ce texte insiste sur l'importance des recherches sociographiques sur la laïcité, l'étude de ses trajectoires historiques, de ses fondements philosophiques, de ses ancrages juridiques et des débats sociaux qu'elle suscite s'avérant désormais indispensable à l'analyse compréhensive de l'objet « laïcité ».
Le dossier de ce numéro d'automne est le premier d'une série de deux consacrée à l'essayiste André Belleau, cofondateur de la revue Liberté et professeur à l'UQAM. Cet incontournable de la vie savante québécoise des années 1960 à 1980 s'est enflammé sur des sujets aussi importants que le nationalisme, la recherche en littérature ou le rôle particulier de l'intellectuel dans la société. Ce premier volume porte précisément sur l'écriture de l'essayiste, pour découvrir « comment ses énoncés de savoir se collent à une subjectivité, à une manière, à un style ». Une dizaine d'auteurs s'attaquent, avec une surprenante méthode critique, à l'héritage de celui que l'on a parfois nommé le Barthes québécois. Évaluation esthétique de l'oeuvre, essais autoréférentiels, traque ludique de l'« essayiste fictif », culture et classes sociales, autant de thèmes abordés dans ce numéro de la revue Voix et images : « Tout le problème serait peut-être qu'André Belleau s'avoua toujours intellectuel, et ne put jamais vraiment, jamais totalement, être écrivain ».
Le dossier préparé par François-Emmanuel Boucher, Sylvain David et Maxime Prévost est à la fois inquiétant et excitant. Espionnage, complots, secrets d'État sont à l'honneur de ce numéro d'Études littéraires, qui nous propose une exploration de « l'imaginaire de la terreur ». Très finement, les auteurs soulignent que cette terreur peut être aussi publique que privée : ainsi pour exemple le totalitarisme du quotidien et de l'espace familial dans le très célèbre 1984 de George Orwell, mais aussi au sein de la littérature argentine (qui fait écho à la dictature militaire), et dans plusieurs oeuvres à tendances paranoïaques de la production contemporaine. D'autres textes reviennent sur l'âge d'or du roman d'espionnage, de Paul Féval à Ian Fleming en passant par Jules Verne et la culture pop des années 1960. Un numéro qui tombe à point dans notre ère où les démocraties occidentales ont remplacé la raison d'État par la « raison de sécurité ».
En couverture du numéro d'automne de la revue Nuit blanche, retrouvez la romancière et poétesse Judy Quinn dont le septième livre L'homme-canon vient de paraître. Bruno Lemieux l'a rencontrée. L'écrivain Renaud Longchamps, lui, poursuit sa réflexion sur la genèse de son oeuvre entamée dans le numéro précédent. La rubrique « Écrivains méconnus du XXe siècle » est consacrée à Panaït Istrati et celle sur les « Écrivains franco-canadiens » à Michel Ouellette. Puis, François Ouellet vous invite à découvrir Eudore Évanturel, poète canadien-français de la fin du XIXe siècle, un peu précurseur de Nelligan, un peu précurseur de la poésie moderne. Refroidi par la critique, il n'aura publié qu'un seul recueil, Premières poésies. 1876-1878. Enfin, retrouvez plusieurs critiques d'ouvrages récemment parus, une entrevue de Michèle Bernard avec Viveca Sten, prolifique autrice suédoise, anciennement avocate, et une discussion des écrits de la romancière Caroline Vu par Catherine Voyer-Léger.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.