Les fleurs carnivores, un roman intime et poignant qui donne à découvrir des personnages dans la lignée directe de ceux auxquels Marie-Chantale Gariépy nous a habitués, tant dans Gina (Coups de tête, 2009) que dans Dredio et Sparadrap (Marchand de feuilles). L'auteur y retrouve ses thèmes chers.
À quoi ressemble la folie. Par quoi peut-elle être nourrie ? Par l'amour, le désir, l'isolement ?
Les fleurs carnivores est une exploration, une incursion fictive dans les méandres d'une folie. Les mystères persistent dans ce voyage momentané dans les univers, fragiles et bancals des personnages.
Un roman sombre et coloré à la fois, où une femme se fait empoisonner à petit feu par son mari, où un ramasseur de cadavres d'animaux tués sur la route vit seul et sans amour, où une vieille Russe ne cesse de revenir sur son passé, et où tout finit par se croiser...
Quand la trotteuse de ma vie s'est superposée à la grande aiguille de la tienne, nos minuteries ont fait BOUM! Le temps s'est arrêté, du moins c'est ce que j'ai cru. «Détrompe-toi, m'as-tu affirmé alors, le temps ne s'interrompt jamais.»
Marie-Chantale Gariépy s'est laissé imposer des sujets par la clientèle d'un café montréalais aux moyens d'une petite boîte destinée à cet effet. La quarantaine de textes qui en découlent, toujours très brefs, saisissent sur le vif l'être humain dans toute sa complexité et les denses imbrications du monde qu'il habite. La romancière et nouvelliste prouve une fois de plus un talent indéniable à mettre quelques mots sur des sujets complexes et vibrants d'une émotion pure. Avec un regard tantôt tragique, tantôt amusé, mais toujours précis et incisif, les textes de ce recueil sont autant de fenêtres sur l'autre.
Gabrielle déteste les amoureux.
Une compositrice de jingles publicitaires en panne d'inspiration, un jeune étudiant en musique jazz et son disquaire, un chef d'orchestre détesté de son Konzertmeister, un ex-violoniste qui cherche à faire taire le « boucan dans sa tête », une muse qui s'abandonne corps et âme dans un set de musique électro, un violoncelliste reclus pour qui jouer n'est que douleur, et une femme qui trace l'inventaire musical et sonore d'une vie à mi-parcours.
Dans une petite ville du sud du pays, entre les façades serrées, le vent caresse âmes et terres. Derrière la vitrine d''une librairie travaille un homme. On l'a surnommé La Fourmi, car il est rapide et agile. Un lundi d''automne, une belle institutrice franchit la porte de son commerce....