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À l'heure actuelle, nous sommes exposés à l'équivalent de 34 gigaoctets de données par jour - c'est cinq fois plus qu'en 1986. Comme nos neurones ne peuvent analyser que 120 bits par seconde (ce qui revient à écouter deux personnes parler en même temps), nous distinguons de moins en moins bien le futile de l'utile. Tout ce travail cérébral nous laisse fatigués et distraits, plus prompts à perdre nos clés, à oublier un mot de passe, à rater un rendez-vous ou à vivre l'épuisement professionnel.
Daniel J. Levitin est professeur en neurosciences du comportement à l'Université McGill. Dans The Organized Mind, il se penche sur les manières dont le cerveau humain a appris à traiter et à organiser l'information.
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Tenter d'entrainer notre paresseuse matière grise à mieux répondre au déluge de données ne sert à rien, affirme-t-il. Il est préférable d'adapter notre environnement extérieur pour profiter davantage de ce que notre cerveau fait déjà très bien. Résumé.
À l'heure actuelle, nous sommes exposés à l'équivalent de 34 gigaoctets de données par jour - c'est cinq fois plus qu'en 1986. Comme nos neurones ne peuvent analyser que 120 bits par seconde (ce qui revient à écouter deux personnes parler en même temps), nous distinguons de moins en moins bien le futile de l'utile. Tout ce travail cérébral nous laisse fatigués et distraits, plus prompts à perdre nos clés, à oublier un mot de passe, à rater un rendez-vous ou à vivre l'épuisement professionnel.
Daniel J. Levitin est professeur en neurosciences du comportement à l'Université McGill. Dans The Organized Mind, il se penche sur les manières dont le cerveau humain a appris à traiter et à organiser l'information.
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Tenter d'entrainer notre paresseuse matière grise à mieux répondre au déluge de données ne sert à rien, affirme-t-il. Il est préférable d'adapter notre environnement extérieur pour profiter davantage de ce que notre cerveau fait déjà très bien. Résumé.
Considéré par certains comme l'éthicien le plus important de notre époque et par d'autres comme un dangereux extrémiste, Peter Singer affirme que nous avons tous la responsabilité d'agir pour alléger les souffrances dans le monde. Mais comment faire le bien, le mieux possible?
Nouveaux départs, recyclage et résilience sont au programme d'un dossier spécial sur le riche concept de «régénération»-qu'elle soit individuelle ou collective; sociale, urbaine ou environnementale. Cette édition automnale inclut également une fiction inédite de Stéphane Lafleur (Avec pas d'casque), des textes exclusifs de la chorégraphe Margie Gillis, de Rafaële Germain, d'Evelyne de la Chenelière, de Catherine Mavrikakis, de Nicolas Charette et bien d'autres.
Considéré par certains comme l'éthicien le plus important de notre époque et par d'autres comme un dangereux extrémiste, Peter Singer affirme que nous avons tous la responsabilité d'agir pour alléger les souffrances dans le monde. Mais comment faire le bien, le mieux possible?
Au printemps 2012, l'agente Stéfanie Trudeau (mieux connue sous le surnom Matricule 728) a été blanchie des accusations d'excès de force qui pesaient sur elle, après qu'elle eut poivré des manifestants directement au visage. «J'avais des ordres à respecter (...). Si c'était à refaire, je referais exactement la même chose», déclarait-elle il y a quelques mois à Tout le monde en parle. Elle résumait ainsi le discours d'une force policière qui n'hésite plus à recourir aux armes non létales pour maitriser la population, perçue comme une menace. Or, cette logique militaire a de quoi inquiéter. Comment pourrait-on se doter de forces policières plus humanistes? Lesley J. Wood, auteure de Mater la meute: la militarisation de la gestion policière des manifestations (Lux éditeur, 2015), nous donne quelques pistes.
Au printemps dernier, Alain Deneault a été de toutes les tribunes pour expliquer comment le Panama était devenu le champion du monde dans la création de sociétés-écrans permettant à des particuliers et à des entreprises de se soustraire à leurs obligations fiscales et règlementaires. Le chercheur au Réseau pour la justice fiscale Québec nous donne des pistes pour combattre ce fléau.
«Le temps est une denrée précieuse dans la vie des gens», répète Tristan Harris dans les conférences qu'il prononce à travers le monde. L'ancien «philosophe produits» chez Google connait tous les trucs pour favoriser notre dépendance aux appareils et aux applications, et faire en sorte que nous nous y perdions pendant des heures.
Valoriser l'emploi local, cultiver l'espoir, préparer les villes aux rationnements: ce mode d'emploi survole les pistes de solution proposées par les auteurs du «Petit traité de résilience locale» (Écosociété, 2017) pour développer notre faculté d'absorber les chocs, et ainsi préserver les rouages fondamentaux de notre société.
Soixante pour cent des travailleurs considèrent que leur vie professionnelle a des répercussions négatives sur leur santé et leur vie personnelle. Soixante-neuf pour cent rapportent du travail à la maison régulièrement, près de la moitié se disent stressés au boulot et près du quart craignent de perdre leur emploi dans les trois à six prochains mois. Pour décortiquer ces données et formuler des pistes de solution, Nouveau Projet a fait appel à plusieurs chercheurs universitaires spécialistes de la question.
Pour Megan Devine, psychotérapeuthe de formation, le choc de la mort accidentelle de son conjoint a été incroyablement brutal. «Je savais que la mort était un sujet tabou, mais je n'avais jamais réalisé à quel point ce tabou ostracisait les personnes en deuil», raconte-t-elle. Commence alors ce combat, qu'elle appelle la révolution du deuil, et qu'elle mène encore aujourd'hui afin de transformer nos attitudes tant sur le plan interpersonnel que du point de vue collectif.
Lisa Fithian, habituée des mouvements de contestation et de désobéissance civile, partage avec nous sa grande expérience.
Roméo Bouchard, ex-agriculteur biologique et fondateur de l'Union paysanne, propose dix façons d'amorcer le changement, ici et maintenant.
Dans son numéro 07 (printemps-été 2015), Nouveau Projet dédie son dossier aux nouvelles frontières-tangibles et moins tangibles-du Québec moderne. De ses limites territoriales parfois contestées aux barrières culturelles et linguistiques persistantes (ou non?), en passant par le regard de migrants étrangers et bien d'autres angles, Nouveau Projet déplie le concept de frontière et ses différentes incarnations dans le Québec d'aujourd'hui.
Le Canada a-t-il troqué les Casques bleus, l'aide au développement et le Cirque du Soleil contre les chasseurs à réaction, les coups de force dans l'Arctique et le rôle de mauvais garçon dans les sommets internationaux? Dans ce cinquième numéro, le magazine Nouveau Projet se penche sur la question du déclin du soft power canadien, avec un dossier de quatre textes qui l'explorent chacun à leur façon, dont l'un, très personnel, écrit par David Suzuki, le grand environnementaliste canadien anglais.