1962-2012. Cinquante ans ont passé depuis les accords d'Evian, la proclamation de l'indépendance de l'Algérie et la fin de celle qu'en France on appelle désormais officiellement la « guerre d'Algérie ». Car si du côté algérien il fut très vite question de guerre (« Guerre de libération nationale »), dans l'Hexagone, on préféra longtemps évoquer les « événements d'Algérie ».
Guerre dite « sans nom », au moins du côté français, elle n'a en revanche jamais été sans mots. Au contraire, de part et d'autre de la Méditerranée, des voix se sont élevées pendant mais aussi après ces combats d'une rare violence, pour témoigner, interroger et transmettre.
Ces voix, les universitaires et les chercheurs dont les contributions sont réunies dans ce volume les analysent à travers des textes variés : journaux mais aussi - et surtout - oeuvres littéraires diversifiées tant dans leurs genres (poésie, théâtre, roman, littérature de jeunesse, bande dessinée, témoignage) que dans leurs dates de publication (de 1962 à aujourd'hui). Une spécificité de taille a cependant orienté la constitution des corpus d'étude : celle de ne retenir que des textes qui accordent à l'année 1962 une place de choix, de manière à proposer des lectures novatrices et fermement problématisées autour d'une date fondamentale de cette guerre en particulier et de l'Histoire du XXe siècle en général.
Comment cette année résonne-t-elle dans les oeuvres ? Parallèlement à son déroulé, que disent-elles de 1962 ? Quel sens lui donne-t-on dans l'un et l'autre pays ? Pour quels imaginaires et pour quelle(s) mémoire(s) ?
Christiane Chaulet Achour est professeur à l'Université de Cergy-Pontoise, spécialiste de la littérature algérienne. Pierre-Louis Fort est maître de conférences à l'Université de Cergy-Pontoise, spécialiste de la littérature française des XXe et XXIe siècles.
C'est l'histoire de Régis et de Jean, l'histoire d'un couple qui se défait ; cela donne un récit clinique, intimiste qui se révèle être un prétexte à l'évocation d'une jeunesse en Aquitaine et qui aboutit finalement à une réflexion sur la solitude et sa noblesse.
Erosion du pouvoir des Etats, gouvernance multi-niveaux, montée en puissance des villes et des agglomérations illustrent la complexité croissante des emboîtements et des superpositions de responsabilités entre les niveaux d'intervention publique. Ces transformations mettent les politiques publiques "à l'épreuve" des changements d'échelles. Ces déplacements de compétences modifient les formes et les contenus de l'action publique aujourd'hui.
Ces études constituent l'un des legs les plus significatifs de la commission. Elles n'ont pas seulement servi à m'informer sur les enjeux clés auxquels fait face le système public de santé, mais elles demeurent pertinentes et de grande valeur en nous forçant à réfléchir sur notre système au-delà des idées et des hypothèses conventionnelles. -- Roy Romanow, président de la Commission sur l'avenir des soins de santé au Canada
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Un trader est assassiné avenue Montaigne, un écrivain dissident russe menacé disparaît... Vincent Ciprien, ancien logisticien d'ONG reconverti en agent de recherche, délaisse les arnaques à l'assurance pour enquêter sur un monde, parfois violent, où mafieux, oligarques, politiciens corrompus ou simples fraudeurs fiscaux utilisent les mêmes circuits de blanchiment de leur argent. Sa quête existentielle le mènera de Paris aux Ports Francs de Genève en passant par la Haute-Savoie.
Ces études constituent l'un des legs les plus significatifs de la commission. Elles n'ont pas seulement servi à m'informer sur les enjeux clés auxquels fait face le système public de santé, mais elles demeurent pertinentes et de grande valeur en nous forçant à réfléchir sur notre système au-delà des idées et des hypothèses conventionnelles. -- Roy Romanow, président de la Commission sur l'avenir des soins de santé au Canada
Ces études constituent l'un des legs les plus significatifs de la commission. Elles n'ont pas seulement servi à m'informer sur les enjeux clés auxquels fait face le système public de santé, mais elles demeurent pertinentes et de grande valeur en nous forçant à réfléchir sur notre système au-delà des idées et des hypothèses conventionnelles. -- Roy Romanow, président de la Commission sur l'avenir des soins de santé au Canada
Issu de l'art divinatoire chinois, le Yi Jing présente un cycle qui se déroule sur 64 hexagrammes, sortes de signes graphiques composés de traits Yin (brisés) ou Yang (pleins). A chaque hexagramme correspond une sentence et un ou des principes de transformation en réponse à nos questions.
Connaît-on vraiment Simone de Beauvoir ? Si cette figure du XXe siècle a pu être qualifiée de « scandaleuse », c'est certainement l'adjectif « révolutionnaire » qui la désigne le mieux. Révolutionnaire parce qu'elle ne cesse de décentrer les certitudes et envisage le monde avec un regard neuf, affranchi du poids des constructions préexistantes : un regard en mouvement, curieux et réflexif. Révolutionnaire, aussi, pour ce goût de la liberté qui est, comme elle le souligne, « une source inépuisable d'inventions ». Révolutionnaire, enfin, pour ce désir d'ouverture sans concession et cette propension toujours renouvelée au partage qu'elle place au coeur de la pensée, de l'écriture et, fondamentalement, de la vie.
Dans une démarche tout à la fois littéraire et psychanalytique, Pierre-Louis Fort analyse trois paroles féminines sur la mort de la mère. Se confronter à l'absence ou à la perte, la mettre en mots : au-delà de leurs différences d'époques ou de classes sociales, au-delà de la variété de leur parcours, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir et Annie Ernaux ont toutes trois médité sur cette mise au tombeau, qui deviendra l'une des sources de leur oeuvre. Certes, selon les textes, l'évocation des moments difficiles est plus ou moins marquée, les affects plus ou moins mis en jeu, le chagrin plus ou moins exprimé. Mais, à chaque fois, tout se passe comme si, par ce deuil scriptural, l'écrivain restituait sa vie à la défunte, la mettait au monde, devenait, par la grâce du verbe, la mère de sa mère...