Quand nous disons "nous", comment et pourquoi pouvons-nous dire que nous sommes français, européens ? Comment les identités collectives sont-elles produites ? Et la dynamique est-elle la même pour l'identité microsociale d'une entreprise ? Ce qui reviendrait à considérer, hypothèse audacieuse, que la production identitaire des collectifs est structurée comme celle des individus. Que de questions en abîme autour de cette incontournable et insaisissable identité.
Depuis quelques années, l'identité est entrée dans une zone de turbulences. Les questions relatives à l'identité sexuelle, européenne, « nationale » (et régionale), numérique, culturelle, gastronomique, religieuse, etc., irriguent le débat public et suscitent des controverses. Plurielle par nature, l'identité renvoie chacun à ce qu'il est mais aussi à son histoire, sa culture, ses appartenances. Car si elle s'entend au singulier, elle s'ouvre aux communautés. Ce sont les recompositions identitaires qui impactent nos sociétés. Il s'agit ici d'interroger ce concept de manière pluridisciplinaire.
« Respect » ! Voici le mot d'ordre paradoxal d'une époque permissive. Cet ouvrage invite à son sommaire un parterre de personnalités scientifiques qui expliquent ce que devient le respect, à une époque où cette notion et cette valeur sont tout à la fois sujettes à inflation et dévaluation. Respecter, très bien, mais respecter qui, quoi, selon quelles conditions morales et sociales, et pourquoi, déjà !? Une série de questions interrogeant la politique, le management, la religion, mais aussi les conditions du « vivre-ensemble ».