La farce et le sacré (deux mots qui sont presque anagrammes) ont entretenu longtemps au coeur des rites de la fête une secrète connivence. Dans la première partie du livre de François Caradec, nous voyons naître la farce collective au sein des fêtes religieuses, comme si elle n'était qu'un reflet dans un miroir déformant des manifestations du sacré. Mais les véritables fêtes populaires disparaissent : aux XVIIIe et XIXe siècles, dans un monde désacralisé, voici un personnage nouveau, le mystificateur solitaire. L'auteur nous conte par le menu la carrière stupéfiante du plus grand d'entre eux, Paul Masson, qui avait entrepris, ni plus ni moins, de changer le cours de l'Histoire en entretenant toute sa vie avec le Créateur un dialogue acerbe - qui se termina par un suicide. Mais, aujourd'hui, où en sommes-nous ? Quel est notre sacré ? Où se niche-t-il, si ce n'est chez sa vieille complice ? C'est à ces questions qu'essaie de répondre François Caradec. Pour lui, pour vous peut-être aussi, la farce possède un pouvoir de provocation capable de maintenir en chacun de nous la petite flamme du sacré. La Farce et le Sacré ne pouvait être un livre grave : c'est donc un livre sérieux, tantôt gai (la farce et la mystification n'engendrent guère la mélancolie), tantôt sceptique (le sacré de nos jours s'accommode même fort bien de l'athéisme).
La farce et le sacré (deux mots qui sont presque anagrammes) ont entretenu longtemps au coeur des rites de la fête une secrète connivence. Dans la première partie du livre de François Caradec, nous voyons naître la farce collective au sein des fêtes religieuses, comme si elle n'était qu'un reflet dans un miroir déformant des manifestations du sacré. Mais les véritables fêtes populaires disparaissent : aux XVIIIe et XIXe siècles, dans un monde désacralisé, voici un personnage nouveau, le mystificateur solitaire. L'auteur nous conte par le menu la carrière stupéfiante du plus grand d'entre eux, Paul Masson, qui avait entrepris, ni plus ni moins, de changer le cours de l'Histoire en entretenant toute sa vie avec le Créateur un dialogue acerbe - qui se termina par un suicide. Mais, aujourd'hui, où en sommes-nous ? Quel est notre sacré ? Où se niche-t-il, si ce n'est chez sa vieille complice ? C'est à ces questions qu'essaie de répondre François Caradec. Pour lui, pour vous peut-être aussi, la farce possède un pouvoir de provocation capable de maintenir en chacun de nous la petite flamme du sacré. La Farce et le Sacré ne pouvait être un livre grave : c'est donc un livre sérieux, tantôt gai (la farce et la mystification n'engendrent guère la mélancolie), tantôt sceptique (le sacré de nos jours s'accommode même fort bien de l'athéisme).
Contrairement à ce que l'on pense en général, les Français donnent la priorité au travail par rapport au loisir, afin d'augmenter leur capacité de consommation. Quant aux loisirs, ils sont fort mal employés par leurs bénéficiaires. On parlait, il y a peu de temps encore, de « civilisation » des loisirs. Où est-elle ? Où s'exprime-t-elle ? En fait, il n'y a pas de loisirs dans un temps libre trop agité. Les espaces-loisirs, comme les espaces naturels, disparaissent. Si tous les Français voulaient aller, en même temps, sur les plages de nos côtes, chacun ne disposerait que de 35 cm. De même, le ski pour tous aboutirait à la possibilité d'un séjour en montagne pour chacun, une fois tous les dix ans. Jusqu'à présent, l'embouteillage a été évité par des questions d'argent. Mais comment procéderait-on pour rationner équitablement les loisirs, dans une société où le critère de l'argent ne jouerait plus ? De graves questions se posent. On peut s'interroger, deux siècles après la Révolution française, sur la signification réelle de ce que l'on appelle les loisirs. Jean Fourastié le fait, avec la précision du sociologue et l'inquiétude de l'humaniste.
Contrairement à ce que l'on pense en général, les Français donnent la priorité au travail par rapport au loisir, afin d'augmenter leur capacité de consommation. Quant aux loisirs, ils sont fort mal employés par leurs bénéficiaires. On parlait, il y a peu de temps encore, de « civilisation » des loisirs. Où est-elle ? Où s'exprime-t-elle ? En fait, il n'y a pas de loisirs dans un temps libre trop agité. Les espaces-loisirs, comme les espaces naturels, disparaissent. Si tous les Français voulaient aller, en même temps, sur les plages de nos côtes, chacun ne disposerait que de 35 cm. De même, le ski pour tous aboutirait à la possibilité d'un séjour en montagne pour chacun, une fois tous les dix ans. Jusqu'à présent, l'embouteillage a été évité par des questions d'argent. Mais comment procéderait-on pour rationner équitablement les loisirs, dans une société où le critère de l'argent ne jouerait plus ? De graves questions se posent. On peut s'interroger, deux siècles après la Révolution française, sur la signification réelle de ce que l'on appelle les loisirs. Jean Fourastié le fait, avec la précision du sociologue et l'inquiétude de l'humaniste.
Qu'est-ce que le Zen ? Une philosophie, une secte bouddhiste, une psychothérapie ? Les réponses sont multiples et contradictoires. L'auteur de cet ouvrage raconte comment il est devenu un adepte du Zen, grâce à un long cheminement intérieur, et par des « pèlerinages aux sources », au Japon, où il a été ordonné moine du Sôtô-Zen. Ancien disciple et ami de Teilhard de Chardin, qui lui avait ouvert le chemin d'une nouvelle pensée, il explique ainsi sa position actuelle : « Entre le jour de ma première communion, et le jour où je fus sacré moine zen, il n'y a pas de déchirure, mais simplement un élargissement d'horizon. » François-Albert Viallet est peut-être parmi les premiers qui, par le Zen vécu, préparent la voie d'un dépassement, et le dialogue intuitif entre l'Orient et l'Occident, la pensée zen et la pensée chrétienne. Si les logiques contradictoires étaient acceptées, pourrait enfin se réaliser le mot prophétique de Teilhard de Chardin : « Nous sortons aujourd'hui de l'ère des religions, pour entrer dans l'ère de la Religion. »
Qu'est-ce que le Zen ? Une philosophie, une secte bouddhiste, une psychothérapie ? Les réponses sont multiples et contradictoires. L'auteur de cet ouvrage raconte comment il est devenu un adepte du Zen, grâce à un long cheminement intérieur, et par des « pèlerinages aux sources », au Japon, où il a été ordonné moine du Sôtô-Zen. Ancien disciple et ami de Teilhard de Chardin, qui lui avait ouvert le chemin d'une nouvelle pensée, il explique ainsi sa position actuelle : « Entre le jour de ma première communion, et le jour où je fus sacré moine zen, il n'y a pas de déchirure, mais simplement un élargissement d'horizon. » François-Albert Viallet est peut-être parmi les premiers qui, par le Zen vécu, préparent la voie d'un dépassement, et le dialogue intuitif entre l'Orient et l'Occident, la pensée zen et la pensée chrétienne. Si les logiques contradictoires étaient acceptées, pourrait enfin se réaliser le mot prophétique de Teilhard de Chardin : « Nous sortons aujourd'hui de l'ère des religions, pour entrer dans l'ère de la Religion. »
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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