Comment le corps, dans ses composantes biologiques, et le fonctionnement proprement psychique, contribuent-ils à l'émergence et au développement du sens ? Comment ce dernier organise-t-il à son tour les grandes fonctions que sont le rêve, la mémoire, la perception, la représentation, la conscience, le langage ?
Parallèlement aux théories et aux discours scientifiques concernant la maladie mentale, existent des discours profanes par lesquels s'exprime tout un univers d'opinions, d'intentions, de sentiments, mais aussi d'images et de symboles. Ce sont ces discours de sens commun qui sont analysés dans le livre de Marie-Noëlle Schurmans.
L'auteur ne prétend pas en formuler une description exhaustive, mais tente de transmettre au lecteur, spécialiste ou non, une grille d'analyse qui lui permette d'interroger ses propres conceptions de la différence et de la « folie ».
Cette étude très détaillée démontre l'existence, dans la structure des représentations sociales de la maladie mentale, de mécanismes de nature anthropologique, qui préexistent à la conceptualisation scientifique. Elle dévoile ensuite les conditions socio-historiques qui ont entraîné l'émergence du concept de maladie mentale dans le champ médical, sa légitimation progressive et son emprunt par le discours profane.
Elle montre enfin comment ces dimensions s'insèrent dans les savoirs spécifiques d'ensembles sociaux distincts et met en lumière la coloration dont sont chargées, dans un groupe concret (les enseignants primaires), les représentations de la maladie mentale.
Dût sa discrétion en souffrir, on se doit de dire que Michel Menu est l'un de nos meilleurs psychopédagogues contemporains. Ses deux doctorats d'État (en Psychologie et Science politique) ne l'ont jamais empêché de conserver un contact constant avec les jeunes. Pour mieux connaître les apprentis, il a fait des stages aux mines de Saint-Étienne-Firminy et dans une école technique de Saint-Ouen. Il a vécu plus de 800 journées de camp avec des jeunes de divers milieux et, même lorsqu'il fut animateur national d'un grand mouvement de scoutisme, il tint à garder la responsabilité de l'unité qu'il avait fondée dans son quartier. Il a dirigé plus de 20 camps de formation. Sans cesse à l'écoute des éducateurs bénévoles qu'il y rencontrait, il a inventé, pour les aider, les Raiders, les Patrouilles libres, le Cadre vert, qui, dans les années 50, ont connu de grands succès. Depuis 1970, chaque été, il parcourt le désert avec des jeunes de 18 à 25 ans. Homme de science et de terrain, Michel Menu nous apporte, assurément, une expérience unique en son genre. Ses Mythes de la Jeunesse jettent un éclairage absolument inattendu, mais combien lumineux, sur les jeunes de ce temps. On les a trop assimilés ces jeunes avec leurs casseurs, leurs ratés ou leurs déviants. Il était temps qu'on nous en offre une autre image. Ce livre nous révèle certaines des aspirations de la Jeunesse actuelle qui trouveront un écho certain chez tous ceux que passionne l'avenir des adolescents. Après les Mythes de la Jeunesse, il est des dynamismes de « la vie en fleurs » qui ne pourront plus être passés sous silence.
Dût sa discrétion en souffrir, on se doit de dire que Michel Menu est l'un de nos meilleurs psychopédagogues contemporains. Ses deux doctorats d'État (en Psychologie et Science politique) ne l'ont jamais empêché de conserver un contact constant avec les jeunes. Pour mieux connaître les apprentis, il a fait des stages aux mines de Saint-Étienne-Firminy et dans une école technique de Saint-Ouen. Il a vécu plus de 800 journées de camp avec des jeunes de divers milieux et, même lorsqu'il fut animateur national d'un grand mouvement de scoutisme, il tint à garder la responsabilité de l'unité qu'il avait fondée dans son quartier. Il a dirigé plus de 20 camps de formation. Sans cesse à l'écoute des éducateurs bénévoles qu'il y rencontrait, il a inventé, pour les aider, les Raiders, les Patrouilles libres, le Cadre vert, qui, dans les années 50, ont connu de grands succès. Depuis 1970, chaque été, il parcourt le désert avec des jeunes de 18 à 25 ans. Homme de science et de terrain, Michel Menu nous apporte, assurément, une expérience unique en son genre. Ses Mythes de la Jeunesse jettent un éclairage absolument inattendu, mais combien lumineux, sur les jeunes de ce temps. On les a trop assimilés ces jeunes avec leurs casseurs, leurs ratés ou leurs déviants. Il était temps qu'on nous en offre une autre image. Ce livre nous révèle certaines des aspirations de la Jeunesse actuelle qui trouveront un écho certain chez tous ceux que passionne l'avenir des adolescents. Après les Mythes de la Jeunesse, il est des dynamismes de « la vie en fleurs » qui ne pourront plus être passés sous silence.
Dans cet ouvrage qui constitue la suite de La Naissance de l'Intelligence et de La Construction du Réel, l'auteur analyse le passage de l'intelligence sensori-motrice à la pensée qui s'appuie sur des symboles et des signes, passage crucial pour l'évolution de la raison humaine. À partir d'observations longitudinales, Piaget retrace la genèse de la représentation, depuis l'imitation spontanée du nourrisson, jusqu'à l'imitation intériorisée et imagée du jeune enfant. Une analyse fonctionnelle des jeux et des rêves enfantins le conduit à élaborer une conception originale du symbolisme qui s'écarte sur certains points des théories traditionnelles et en particulier de celles des écoles psychanalytiques.
L'homme est violent par nature, comme tout être vivant. Car la violence est l'expression de la force expansive de la vie. Il suffit de voir les mauvaises herbes envahir si vite un jardin mal entretenu pour mesurer cette puissance explosive de la vie. Mais entretenir un jardin, c'est autant arracher les mauvaises herbes - donc leur faire violence - que cultiver les bonnes. Il y a donc une bonne violence et une mauvaise. Le malheur, c'est que ni la raison ni la conscience morale ne permettent de les départager. C'est la même violence qui paraît comme un acte héroïque et créateur aux uns, ou barbare et destructeur aux autres, suivant le camp auquel appartiennent les uns ou les autres. C'est la violence des autres qui nous paraît coupable, et la nôtre légitime, souvent même comme un devoir sacré. Si le problème de la violence est si complexe et difficile à résoudre, l'auteur pense qu'il peut être éclairé par celui de la puissance. Car il est dangereux pour l'homme d'être puissant : la puissance incite toujours à l'abus de pouvoir et à l'injustice, celle-ci provoque la révolte et la violence, qui, à son tour, confère la puissance. La violence coupable est celle qui vise à la puissance. Or notre civilisation occidentale moderne exalte par-dessus tout la puissance de l'homme, celle que lui confèrent la science et la technique, même la psychologie. Ce sont les sources de la sagesse qu'il faut retrouver.
Notre civilisation occidentale est masculine, toute ordonnée aux valeurs masculines : froide objectivité, raison, puissance, efficacité, rivalité. C'était le choix de la Renaissance. Il impliquait le refoulement des autres valeurs, irrationnelles, subjectives, sentiments, émotions, relation personnelle. En même temps, et cela n'est pas un hasard, c'était le rejet de la femme hors de la vie publique et de la culture, dans l'intimité du foyer. De là vient l'étonnant contraste entre le prodigieux essor des sciences et de la technologie et la dégradation de la qualité de la vie, qui est affaire subjective et affective. L'homme s'intéresse davantage aux choses et à la mécanique, la femme aux personnes. L'homme a construit un monde des choses, une machine perfectionnée, et la personne souffre, elle se sent manipulée elle-même comme une chose, pièce d'une machine impersonnelle. Qui pourra parer à ce malaise ? Peut-être la femme. Depuis un siècle elle lutte pour prendre sa place dans la civilisation. Mais, pour cela, elle a dû se glisser dans le moule de cette société masculine, s'y adapter. Elle a prouvé qu'elle en était capable. Mais si, maintenant, son influence propre s'affirmait, ne pourrait-elle pas guérir notre civilisation de son malaise en y apportant ce qui lui manque, le sens de la personne ? Telle est la question que se pose le Dr Tournier dans ce livre, et qu'il pose comme dans tous ses livres, non d'une façon théorique, mais concrète, au fil de ses propres expériences, dans sa vie personnelle, dans sa vie conjugale, et dans sa longue carrière de médecin de la personne où il a recueilli tant de confidences sur le malaise féminin.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Les théories narratologiques de la focalisation ont été introduites dans tous les manuels d'analyse des textes littéraires. À la question qui parle ?, il est devenu courant d'ajouter qui perçoit (voit, sent, entend) ? et qui pense ?. Le présent ouvrage propose une mise en ordre théorique et pratique étayée par l'étude d'un grand nombre d'exemples littéraires variés. Cet essai porte sur l'effet de point de vue, terme préféré à celui, trop métaphorique, de focalisation. Se débarrassant du mythe d'un focalisateur externe objectif et impartial, il révise la tradition, héritée de Genette, qui pense les focalisations à partir du foyer (qui sait ? qui voit ?), et recherche les traces de la source du point de vue, dans ce qui est perçu et dans le détail des marques linguistiques. L'analyse des textes et la stylistique gagnent beaucoup au passage, la linguistique de l'énonciation, attentive aux traces du sujet dans le discours, et aux effets idéologiques des discours, également.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Depuis plus d'une vingtaine d'années, la didactique des mathématiques comme domaine de recherche a forgé des problématiques et des concepts que ce recueil de textes de base contribue à rassembler. Sont réunis des textes fondamentaux de Huy Brousseau, Yves Chevallard et Gérard Vergnaud sur les notions de situation, contrat, transposition didactiques et champ conceptuel. Chacun de ces textes, publiés séparément auparavant, met en relief l'une des trois approches, systémique, anthropologique et cognitive, qui caractérisent l'étude actuelle des phénomènes didactiques en mathématiques. Avec ces problématiques et ces concepts l'ingénierie didactique s'impose en tant que méthodologie privilégiée de la recherche en didactique des mathématiques. Deux essais complètent cet ensemble de textes, essais qui envisagent les rapports entre les ordres didactiques et cognitifs de l'enseignement et de l'apprentissage des savoirs.
Depuis plus d'une vingtaine d'années, la didactique des mathématiques comme domaine de recherche a forgé des problématiques et des concepts que ce recueil de textes de base contribue à rassembler. Sont réunis des textes fondamentaux de Huy Brousseau, Yves Chevallard et Gérard Vergnaud sur les notions de situation, contrat, transposition didactiques et champ conceptuel. Chacun de ces textes, publiés séparément auparavant, met en relief l'une des trois approches, systémique, anthropologique et cognitive, qui caractérisent l'étude actuelle des phénomènes didactiques en mathématiques. Avec ces problématiques et ces concepts l'ingénierie didactique s'impose en tant que méthodologie privilégiée de la recherche en didactique des mathématiques. Deux essais complètent cet ensemble de textes, essais qui envisagent les rapports entre les ordres didactiques et cognitifs de l'enseignement et de l'apprentissage des savoirs.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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