Le tatouage connaît un vif succès dans notre société. Engagement à vie, il n'autorise guère de retour en arrière. Tour à tour, le tatouage se cache, se dévoile ou s'exhibe. Mais lorsqu'on le montre, que montre-t-on, et que démontre-t-on ? Ces pages le disent bien : c'est une partie de leur identité que les "porteurs d'encres" arborent à fleur de peau. Donnant la parole à tatoueurs et tatoués, cet ouvrage analyse finement cette pratique ancestrale longtemps marginale.
Un plat merveilleux, parfaitement équilibré mais servi à la hâte, ou après une attente interminable deviendra - à coup sûr - plus fade. Ainsi, la clé de voûte de l'expérience gastronomique est le service, la relation qui se construit entre le client et le personnel de service. Les interactions entre les serveurs et les clients sont déterminantes pour définir la qualité de service mais elles sont aussi essentielles pour l'appréhension des aliments et de la gastronomie. Dédiée à ces interactions, cette étude propose une lecture précise afin de les décortiquer dans le moindre détail.
Qui n'a jamais entendu parler des enfants surdoués, ces petits prodiges qui font forcément la fierté de leurs parents ? Et pour cause, leur réussite scolaire serait gagnée d'avance, et leur avenir assuré. Ces pages démontrent que le "don" est presque immanquablement à l'origine des problèmes chez l'enfant, d'ordre psychologique, scolaire et familial. A ce titre, les "surdoués" nécessitent une prise en charge particulière, la plupart du temps défaillante ou insatisfaisante. Loin des approches psychologisantes, cette étude inscrit le phénomène dans une perspective sociologique originale, ouvrant la question à sa foisonnante complexité.
Cet ouvrage ne cherche pas à définir quelle est la meilleure méthode pour être un bon cavalier. Il n'explique pas non plus quel est le meilleur moyen pour maintenir votre bien-être ou celui de votre cheval. Il s'intéresse à la diversité des mondes équestres tels que vous pouvez les vivre. Il porte sur les manières de devenir cavalier ou cavalière aujourd'hui. Ce livre tente de mieux comprendre les particularités des relations humain-cheval au travers de la découverte de ce qu'est vivre "dans la peau d'un cavalier".
Ce livre interroge les causes de la maltraitance des personnes âgées. L'auteur cible les responsabilités de l'Etat et la faiblesse des moyens mis au service des personnes âgées. Il offre ainsi une réflexion sur le jeunisme, l'âgisme et la société marchande. Fort de son expérience du milieu médico-social, l'auteur apporte un éclairage original sur l'envers du décor, les personnels maltraités. De nombreux témoignages illustrent son propos.
L'histoire de la projection, que retrace ce petit livre, est une histoire sans fin qui accompagne la recherche de l'illusion dans des mondes virtuels. Les moments clés, ses personnages, profanes ou savants, revivent ici par des dialogues qui s'inspirent directement de leurs écrits ou de leurs pratiques.
Dans cet ouvrage des chercheurs tentent par une enquête de répondre à deux questions: "Qu'est-ce qui fait qu'une science est une science ?" "La communication est-elle une science ?". Les indices permettent d'aboutir à la certitude que la communication est bien une science, une discipline et non quelque "interdiscipline". L'épistémologie contemporaine nous présente le résultat scientifique comme l'état provisoirement arrêté d'une pensée qui se doit d'être toujours en marche. Cet ouvrage remplira sa fonction s'il est création de l'espace d'un débat.
Trente ans après sa disparition, Erving Goffman reste un auteur très commenté. Ce maître de la microsociologie a livré des clefs inestimables pour saisir "l'ordre de l'interaction" mais aussi les cadres (rituels, mentaux, institutionnels) à travers lesquels la société se (re)produit. Ses analyses des problématiques interculturelles ou de genre, la montée des "incivilités", "l'institutionnalisation généralisée" de la société sont d'une incomparable actualité.
Les recherches convergent pour affirmer la baisse du niveau de maîtrise orthographique chez les écoliers et les collégiens. Mais retrouve-t-on ce même phénomène au baccalauréat et, juste après, à l'université ? La maîtrise orthographique est-elle une compétence recherchée par les entreprises ? S'agit-il, pour celles-ci, d'un critère de sélection lorsqu'elles recrutent ?
L'auteur analyse les différentes formes prises par la communication et les interactions tour à tour complexes et fécondes qui se nouent entre la communication, la culture, les technologies numériques et la société d'une façon plus générale. Ce livre propose un ample panorama des nombreuses thématiques de recherche qui se développent au sein des Sciences de l'Information et de la Communication en même temps qu'il pose un regard critique sur la nécessaire conformation de cette discipline par rapport à une demande sociale toujours plus en quête de sens.
Cet ouvrage explore un pan méconnu et bien peu « politiquement correct » de l'histoire du PCF, via son journal historique, L'Humanité, devenu un temps « clandestin ». Au début de la Seconde Guerre mondiale, une partie du PCF pactisa sans vergogne avec l'occupant allemand, en avalisant le « Pacte germano-soviétique ». L'analyse proposée ici démontre les ambiguïtés et les compromissions auxquelles le PCF se livra. Parallèlement, une lecture de L'Oeuvre de Marcel Déat, journal collaborationniste notoire, tend à montrer que certains communistes et les « collabos » n'étaient pas toujours si éloignés les uns des autres. Ces pages mettent en lumière une période peu glorieuse de notre histoire, relue au prisme de ces deux journaux historiques. De L'Humanité (clandestine) à L'Oeuvre, deux sons de cloche, mais une voix commune, entonnant l'air du déshonneur en chantant.
Longtemps, la famille fut une institution relativement stable, fonctionnant sur un modèle « PME » (Papa Maman Enfant). Mais ça, c'était avant ! Car la famille est en révolution. La famille, mais aussi le couple, et la parentalité plus largement. Cet ouvrage prend la pleine mesure des métamorphoses les plus récentes que traverse la famille : monoparentalité, homoparentalité, « polyamour » et « no sex », PMA, GPA, modèles alternatifs...
Comme tout est devenu culture, il ne sert plus à rien de se cultiver. Dix ans après sa création, le ministère de la Culture est pris à parti, et Malraux voit son action contestée. L'état qui jusque-là était un vecteur d'entraînement, paraît à la traîne, pire même, il semble entériner aujourd'hui un retrait généralisé au profit des industries culturelles. Pourquoi en sommes-nous arrivés à de telles confusions à l'heure où la démocratisation culturelle, cette belle utopie de porter la culture à tout un chacun, ne veut plus rien dire ?
La question de l'État est plus que jamais d'actualité. Les anciennes sociétés colonisées ont le plus grand mal à fonder des États stables et aptes à résister aux tensions et déchirements que suscitent leurs divisions ethniques, linguistiques ou religieuses. Les États constitués se trouvent quant à eux confrontés à la globalisation qui conduit à l'homogénéisation des modes de penser. Alors, dans l'état de crise économique, sociale et morale dans lequel vit aujourd'hui une grande partie de l'humanité, la politique et la démocratie ont-elles encore un avenir ?
Cet ouvrage collectif, issu d'un colloque international, a proposé à des spécialistes de réfléchir autour du thème de l'engagement. Il s'est agi d'interroger les définitions de ce thème dans des perspectives philosophiques et historiques. De même, les aspects juridiques, psychologiques, organisationnels, économiques, sociologiques, communicationnels et politiques sont abordés en leur dimensions théoriques et pratiques à travers des études de cas.
Sont réunis dans ce volume trois « Eloges ». Le premier vise à réhabiliter l'élitisme, cible privilégiée du politiquement correct. Le deuxième défend et illustre la social démocratie, voie originale, quoi qu'on en dise, entre l'ultralibéralisme débridé d'aujourd'hui et les illusions de diverses positions gauchistes, grosses de dérives totalitaires. Le troisième est inédit : il célèbre le silence, ce bien commun devenu de plus en plus rare, car de plus en plus menacé par les diverses espèces de boucans dont s'entourent nos contemporains.
L'entreprise est avant tout un groupe humain lancé dans une aventure qui s'inscrit dans le présent et bien sûr le futur, mais aussi dans le passé, où se conjuguent histoire, traditions, métiers qui sont le ferment de sa culture. La manufacture Michelin s'inscrit dans cette perspective : remarquable par sa créativité, sa longévité, son aptitude au changement et surtout par la place qu'elle fait à l'homme et à son travail. Par le regard croisé de différentes disciplines, cet ouvrage propose une approche singulière de cette entreprise emblématique.
A côté du travail des sciences sociales, une critique philosophique de la rationalité administrative s'impose car administrer, ce n'est pas seulement gérer le monde, c'est le nier et le perdre. On numérise, régule, programme, on informe, on fait la chasse à l'incertitude, on traque la contingence. En démantelant le dispositif administratif, l'auteur tente de dégager les éléments d'une pensée de l'accueil : prendre soin des choses, partager le monde, donner la parole, protéger le possible.
L'école, en Occident, est passée sous la coupe de la mondialisation. L'idéologie néolibérale entend la contraindre à aligner ses programmes et les qualifications de ses diplômés sur les exigences du marché. Cet ouvrage s'attache ainsi à resituer en perspective sociologique les « jeunes » dont le système scolaire fait des usagers, qu'il s'agisse de leurs relations familiales, de leur culture spécifique ou encore de leur situation face aux rapports entre classes sociales.
Depuis la dernière campagne présidentielle en France en 2012 jusqu'aux récents résultats des élections cantonales dans le Var, la communication politique a fait de plus en plus appel au "mentir-vrai". Voici une étude éclairante des limites atteintes par le "mentir-vrai" qui, une fois confronté à la loi des urnes, finit par s'effondrer, faute d'adhésion des citoyens. C'est une analyse sans concession d'un système en perdition et de la montée en puissance et de l'attractivité des populismes de tout bord.
Les processus de stigmatisation alimentent et entretiennent l'exclusion. Cet ouvrage fournit un espace de parole aux victimes : être brûlée à l'acide, souffrir d'un trouble psychique handicapant, vivre des orientations sexuelles minoritaires, etc. Il présente des analyses dans le cadre de l'école, du sport, de l'hôpital général ou psychiatrique. Enfin, il précise la condition de personnes vulnérables particulièrement exposées à la stigmatisation.
Voici le témoignage d'un haut fonctionnaire, homme engagé et passionné qui va, depuis plus de trente ans, à la rencontre des autres et notamment des exclus, des oubliés. Dans cet essai, il met à profit son expérience au côté des plus démunis pour esquisser des propositions susceptibles d'aider la France à sortir de la crise plurielle qu'elle traverse en faisant de la restauration de la morale le vecteur d'une véritable croissance sociale.
Avec l'élection de Barack Obama, la communication politique internationale est entrée dans une nouvelle ère, marquée par un recours aux propriétés du Web 2.0 et aux réseaux sociaux. Alexandre Eyriès examine les mécanismes ayant conduit des leaders politiques français et québécois à investir le réseau twitter, n'hésitant pas à en faire la nouvelle panacée de la communication politique. Cette analyse inédite met en lumière la récupération du réseau social numérique par des politiques, au nom d'une mythique démocratie électronique.
Pourquoi le travail est-il aussi sacralisé ? Dans quelles mesures les interrogations sur son sens et sa finalité demeurent-elles toujours aussi stériles ? A quel point ses influences sont-elles néfastes pour l'homme et son environnement ? En écornant la rigidité du système actuel, cet essai, qui prend à contrepied de nombreuses idées reçues, tente de fournir des éléments de réponse.