Engagés aux diverses luttes de leurs peuples, le Martiniquais Aimé Césaire et le Brésilien Mario de Andrade dévoilent les cultures antillaise et brésilienne en employant les champs poétique, dramatique et romanesque. Ils abordent la question raciale et, par là, humaine, et montrent que les États-Unis, le Congo, le Brésil et Haïti, « où la négritude se mit debout pour la première fois », sont comme des laboratoires de racisme et de colonialisme, dont les modèles de développement se basent sur des inégalités.
Cet ouvrage a l'ambition d'apporter un éclairage nouveau sur Le pauvre Christ de Bomba et Le roi miraculé. L'interrogation de Mongo Beti sur l'opportunité du prosélytisme religieux dans le contexte colonial est traitée dans le souci constant de la rigueur. L'étude met à profit l'analyse rhétorique soutenue par l'enquête socio-historique et biographique.