Simon a dix-huit ans. Propulsé dans un Paris inconnu, il part à la recherche de cette part de soi que l'on devine et sans laquelle on a peur de se savoir à jamais incomplet. De ses rencontres avec des êtres pétris d'humanité, de différences, de contradictions vont naître autant de définition de l'amour au masculin. L'harmonie sera-t-elle possible ? Un premier roman.
Patrick Raynal promène son imaginaire dans une série de paysages urbains peints par son fils. Marseille. La Plaine. « Les contours du monde tremblent comme un flan qu'on démoule ». La peur déforme les visages, les mots et les images. Un univers gris/bleu, des odeurs de métro, le souvenir d'une bavure généralisée et la couronne de fleurs, presque innocente, d'une communiante disparue. Dans les relents « opaques et lactescents » de son pastis, un flic suit les méandres du puzzle, alors qu'à sa propre vie manquent tant de pièces. « Les femmes sont sans illusions, surtout les mères. » Si l'aveugle a tout vu, la pute borgne a tout dit. « Trop nul pour être coupable. » Dans le tunnel de l'histoire un homme appelle son destin. Une aventure Noire sans vraie intrigue ni vraie fin, une quête qui devient une errance, les mots du polar pour écrire de la poésie.
Un chômeur parvient à faire sponsoriser son futur enterrement, ce qui lui permet, d'ici là, de toucher une rente, dont il ne profitera pas longtemps... De courts chapitres, des instantanés de vie qui donnent à la narration la cadence d'un zapping.
SLancé sur ses lignes intérieures, Jean-Bernard Pouy se livre à tous les aiguillages.
Ces trois nouvelles nous projettent dans la vie de trois hommes qui s'engagent dans ce qui est le premier vrai choix de leur existence. Le plus jeune décide de se taire, le second renoue avec ses racines, alors que le troisième atteint la liberté la plus pure, celle de l'éternité. Le silence, la nature et la musique les guident vers le sourire de leur ciel.
Suite à un héritage, la narratrice découvre l'existence de sa grande tante Amélie, elle décide de savoir pourquoi celle-ci a été si méthodiquement gommé de l'arbre généalogique familial. Deux guerres à traverser, des amants à gérer au jour le jour, une histoire d'amour avec une femme... Amélie reviendra mourir dans l'arrière-pays niçois...
Ce matin, en se réveillant, Apolline a trouvé son lit tout mouillé. Comment cela se fait-il ? La petite chatte Ciboulette, les jouets, le poisson rouge, Nounours, n'ont pas pu faire une telle chose. Ce mystère permet d'aborder avec humour le thème du pipi au lit.
Aussi léger qu'un funambule, Hervé Prudon coupe l'émotion au rasoir des mots. Il joue au vertige et nous lance des images d'aujourd'hui. Muzo les saisit et grave sur le papier des humeurs d'humour et d'amour.
Dans le silence des pierres, mis en image par Catherine Bouretz, Jean-Claude Izzo questionne notre aujourd'hui, ce temps des illusions.
Pavloff voyage-t-il pour écrire, ou bien, de ses voyages, la poésie surgit-elle comme trace de souvenirs ? Il traverse le sillage d'un Michaux ou d'un Cendrars, menant leurs pas d'un bout à l'autre de la planète, mêlant quête et enquête au risque de découvrir la barbarie du monde. Découpages, collages, encrages... Guth Joly assemble les images et l'émotion reste gravée. Pour le Ricochet, Arlette Fétat. Jardins de barbarie livre un torrent d'impressions, de sensations sonores et rythmées, des lieux de voyages, mais Franck Pavloff les note à l'intérieur des êtres, surtout à partir des yeux, des corps et des coeurs de ceux que la vie a floués gratuitement. Pour Écrits des Forges, Bernard Pozier.
Une jeune femme en pleine crise d'identité décide, sur un coup de tête, de prendre le premier train en partance pour l'Italie. Après quelques semaines d'évasion, avec Nice et Florence en toile de fond, elle reprend contact avec sa vie, sa famille et ses amis. Mais les personnes rencontrées durant son périple continueront de vivre en elle. Premier roman.