Miguel s'observe encore et toujours dans le miroir. Peut-être songe-t-il déjà à ces nouveaux mecs qui d'ici peu s'empresseront de faire voler ses baskets de petits branleurs ?
Ogres, ou la catastrophe évitée de justesse. Parti faire une course pour sa femme, l'homme fait la rencontre, sexuelle, d'un ogre, le boulanger d'à côté. Révélé à un désir ignoré, l'homme ira toujours plus loin dans sa quête. Jusqu'à se rendre compte que l'ogre, c'est lui. Et que ça n'est pas grave.
Un tableau haut en couleur de l'homosexualité à la cour de France entre le Moyen Age dominé par l'Eglise et le XIXe siècle subjugué par la médecine.
L'auteur, dans la droite ligne de l'école du regard, nous livre une vision tragique et drolatique du volatile handicapé qui vit en nous. Dindon, je suis, dindons, nous sommes.
Julien entre au collège. Tout se passe bien, il rencontre de nouveaux amis. Et surtout un, le bel Antoine. Mais est-ce bien normal d'avoir envie de lui toucher les cheveux ? La situation se complique quand la bande du dernier rang décide de faire la vie dure à notre petite tapette. Un premier roman qui a choisi la forme du journal intime.
Quand j'ai reçu le manuscrit rouge de Pascal Marty, je me suis dit : tiens un manuscrit rouge, ça change. Quand je l'ai ouvert, je me suis dit : Oh, mon Dieu ! Sexe, sexe, sexe, sexe, sexe...
Le récit de la folie amoureuse, sexuelle, hétérosexuelle, d'une femme, la narratrice. Un titre qui se veut l'écho de La mécanique des femmes de Calaferte.
Ensemble de sept textes minimalistes, cruels, incisifs.
Tour d'horizon humoristique : les aventures de Titoulette, Marie-Laure de la Valfère, Sonia la rouge et autres gais lurons de la vie gay d'aujourd'hui.
Le récit d'une expérience de masseur, dans le sens le plus large du terme, et la suite des aventures de Berlin-Tintin.
ALORS ! C'est l'histoire d'un faux travesti qui revient de sa campagne natale, qui a des convictions politiques et qui. sous prétexte de revoir des lieux aimés, se retrouve en train de boire un verre de sauternes dans un espace grandiose entre deux cercles de boue qui se font face... Outch !
Quand on sort du train après un long voyage à travers les dernières campagnes, on arrive là où on aurait déjà dû se trouver au départ, où on voudrait rester toujours, où on voulait arriver. On voudrait en repartir, le train nous manque maintenant. On reste un peu sur le quai. Comment ça s'appelle ici, où suis-je, où sommes-nous. où habitez-vous, avais-je demandé au chef de gare, mais aucune réponse, point de hochement de tête ni invitation à venir dormir chez lui.
Des phrases courtes comme si elles étaient infinies, l'histoire d'une passion, litanie entêtante d'une Parisienne entêtée, enfiévrée parfois, ondoyant avec ironie, toujours, entre mondanités branchées, sexe, amour et amitié, et surtout de longs, très longs petits déjeuners. L'auteur, journaliste, signe ici son premier roman.
Une langue syncopée, balancée direct, toujours dans l'abrupt et pourtant cultivée. Sentiments, pas faciles, histoires de famille, difficiles, et puis les amis, house music, Paris la nuit, le Brésil au milieu, qui illumine, Belgrade, le livre, écrire, pour vivre. Premier roman.
Comment pense-t-on, sent-on, vit-on quand on n'est pas un lettré ? Comme le héros, peut-être. Quand on est innocent, jeune, naïf même, quand on sourit. Quand on ne fait pas la guerre.
Le narrateur, qui projette de raconter l'histoire des années 80-90, enquête auprès de ses proches et recueille l'écume des choses, des faits, des jours, Malik Oussékine, le sida, la mort de Duras...
Un livre truculent (Belgique oblige), violent (Damien, fils de prolétaire n'est pas une poire pour autant), réflexif (Damien faisait de l'autofiction bien avant la mode), rebelle (Damien est un rocker).
Un texte, des fragments analytiques et romantiques, à la fois. L'auteur récapitule : les débuts, les milieux, l'amour difficile à apprendre, à vivre...