Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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« L'ARBRE est parcouru de mots, phrases, idées qui expriment des équivalences entre la volonté de vivre ou de mourir. L'arbre ? Comment pourrait-il être détruit ou dénoncé dans l'Exil du Pouvoir et des choses ? Je te raconterai son histoire pour que tes lèvres ne tremblent plus et que tu saches répondre aux questions qui envahiront ce Monde... »
« L'ARBRE est parcouru de mots, phrases, idées qui expriment des équivalences entre la volonté de vivre ou de mourir. L'arbre ? Comment pourrait-il être détruit ou dénoncé dans l'Exil du Pouvoir et des choses ? Je te raconterai son histoire pour que tes lèvres ne tremblent plus et que tu saches répondre aux questions qui envahiront ce Monde... »
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Tristan Cabral est le poète qui avance avec des réserves de colère et de lucidité - ce qui l'empêche de tomber -, laissant derrière lui son visage, ses illusions. Il a peuplé son regard - sa mémoire - de l'agonie du monde. Il dit, dans sa traversée du temps, qu'il vit à des siècles de lui-même, à des océans de sa naissance. Tristan Cabral est de ces poètes qui arpentent, dans la solitude, les territoires de la douleur et du silence. Il marche à l'infini, désignant sa demeure loin des hommes défaits, dans les forêts visionnaires qu'il hante. C'est un voyageur. Chaque pays est une mémoire, chaque visage rencontré est une blessure ; il n'a plus de repères : Tous mes pays s'égarent dit-il. Il se demande où trouver une demeure humaine où nous pourrions laisser parler les peuples de notre âme. Mais, chaque voyage est une halte, une pierre nue sur laquelle il dépose les jours qui crépitent, comme des astres sur la cendre. Il va, étranger parmi les hommes, recueillant les oiseaux aveugles de son enfance, buvant l'eau des noyés, ses frères, ses doubles jusqu'à l'obscur, jusqu'à l'extrême exil. Extrait de la préface de Tahar Ben Jelloun
"Il s'agit là d'un théâtre atroce, bien entendu. Un théâtre qui ne procure pas au spectateur une quelconque illusion. Nous n'avons pas affaire aux Horaces affrontés aux Curiaces, à Iago lapidé dans sa cage, et le massacre ne prendra fin qu'avec la victoire de la Révolution... "Le peuple malgré lui analphabète se rattrape, le bâillon ôté. Cette fois, il sort de son mutisme rageur. Ce qu'il pense, il ne le cache pas, comme l'avare le trésor au fond de sa cave. Il possède des fusils et ses fils chantent ses épreuves et ses espérances. Le soleil des armes éclaire ses hymnes, cadence ses pas..."
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" - Je suis étudiant. Mais je n'ai pas envie de continuer. Je voudrais écrire. - Ah, ça tombe bien, moi je suis imprimeur. Apporte moi tes poèmes." Cet homme extraordinaire, mon premier éditeur, s'appelait Carlavan. Il était en faillite, après avoir dirigé l'imprimerie du Réveilbônois, journal du soir à Annaba. Commeil lui restait un stock de papier, il a décidé de finir en beauté, en publiant un jeune poète inconnu. C'est ainsi qu'il a imprimé "Soliloques" en mille exemplaires qu'il m'a remis, sans rien me demander en échange. Ces poèmes de jeunesse datent de presque un demi-siècle. On y retrouve deux thèmes majeurs : l'amour et la révolution, dans une première ébauche de l'oeuvre qui allait suivre. En un mot, "Soliloques", ce n'est pas encore Nedjma, mais c'est son acte de naissance." Extrait de l'introduction de Kateb Yacine, écrite quelque temps avant sa mort.