Le théâtre anglais de la seconde moitié du XXe siècle serre au plus près les contours du monde moderne. Quêtes identitaires, brassages culturels et mélange des genres fondent de nouvelles utopies. Engagés dans les grands problèmes de leur temps, les dramaturges anglais proposent une réflexion sur la place de l'homme et de la femme dans la société.
Malmenés par les chocs des années 1970, le Royaume-Uni et les Etats-Unis tentent d'endiguer leur déclin relatif en renouant avec les principes d'un libéralisme que quelques décennies de consensus keynésien avaient conduit à délaisser. « Copyright Electre
Le Commonwealth se présente sous la forme d'une énigme pour un monde qui l'a vu naître sur les décombres d'un empire, survivre à la décolonisation, puis au choc des idéologies d'un univers bipolaire, enfin jouer un rôle qui privilégie la solidarité et le développement dans le cadre du nouvel ordre planétaire de la fin du XXe siècle. Près de trois quarts de siècle après sa création officielle en 1931, il a traversé tant de crises internes et externes, servi de témoin à tant de bouleversements politiques, économiques, humains, que l'on peut se demander quels sont sa vraie nature et son véritable destin, que l'on est en droit de s'interroger sur les raisons de son existence et sur ses chances d'avenir. [...] Il serait trop simple de voir dans l'histoire du Commonwealth la naissance d'un mythe, l'expression d'une utopie ou d'un subterfuge inventés par quelques politiques animés d'un désir de remettre sous leur influence d'anciennes possessions et qui seraient nostalgiques de grandeur ou de puissance passées. Il serait trop rapide de décider que son avenir repose sur l'entente durable et fructueuse de la cinquantaine de membres qui forment aujourd'hui cette association volontaire d'États souverains et indépendants, chacun responsable de sa politique, se concertant et coopérant dans l'intérêt commun de leurs peuples, ainsi que pour promouvoir la compréhension internationale et la paix mondiale (déclaration de Singapour, janvier 1971).
Retrace la gestation du projet thatchérien et décrit son application dans les différentes sphères d'intervention de la puissance publique, en montrant comment ce personnage politique hors du commun tenta de modifier les fondements de la société britannique à partir d'un credo tout à la fois rudimentaire et ambitieux.
Axée sur une philosophie des formes, cette étude illustre les quatre concepts fondamentaux de l'analyse littéraire : le texte de fiction y apparaît ainsi syncrétiquement comme oeuvre d'imagination, comme objet d'époque, comme forme symbolique et comme act
Les variétés du comique américain témoignent d'une contre-culture, qui dès ses origines tend à subvertir les modèles européens en les brocardant. Elles révèlent la fonction d'une autocritique roborative, de nature à faire rebondir le sujet vers de nouvelles expériences, tant ce rire semble participer d'un métabolisme social sous l'apparence du nihilisme.
Née d'une lecture passionnée des romantiques anglais, cette étude souhaite montrer chez eux l'émergence d'une poétique libératrice. Des perspectives synthétiques, des repérages thématiques et des analyses ponctuelles de plusieurs oeuvres décisives sont pr
De la Réforme jusqu'à l'époque contemporaine, cet ouvrage met à jour les particularités de la pensée britannique, en même temps qu'il en dégage la contribution à l'évolution des idées dans le monde occidental. En mêlant perspectives synthétiques, présentation d'auteurs ou de thèmes et textes d'époque, cette Histoire des idées dans les îles Britanniques ne se contente pas d'offrir un simple panorama du développement de la pensée politique (ce qu'elle ne manque pas de faire au demeurant) ; elle propose en outre un tableau général de la pensée britannique, où les grandes données philosophiques, religieuses, scientifiques, économiques, sociales, esthétiques, même, permettent de faire comprendre le très fort degré d'intégration et d'interdépendance de ces divers champs. Les tendances lourdes de l'histoire de la pensée britannique - comme le protestantisme, l'empirisme, ou le contractualisme - sont, bien entendu analysées dans ces pages. Mais n'ont pas non plus été oubliées des problématiques plus récentes, comme la réflexion sur le féminisme, ou l'ultra-libéralisme. Au total, cet ouvrage construit un repérage idéologique utile en tant que tel, mais aussi par l'aide conceptuelle qu'il apporte à qui veut aborder l'étude de la littérature, de la civilisation ou de l'histoire britanniques.
L'alternance politique entre conservateurs et travaillistes, les diverses conceptions pédagogiques parfois complémentaires, parfois contradictoires, ont généré de nombreux changements dans l'institution éducative anglaise. La généralisation de l'école secondaire unique à partir des années soixante est analysée sous ses divers aspects historiques et idéologiques.