En comparant la France et la Grande-Bretagne, obligées de redéfinir les rapports qu'elles entretiennent avec les étrangers, les immigrés et les minorités, cet ouvrage montre l'épuisement des modèles d'intégration traditionnels. Il nous faut combiner la diversité et l'unité, les minorités et l'individu.
Une première enquête montre que la crise de la masculinité est fondée sur la difficulté à définir ce que doit être un homme à partir d'une profusion de normes souvent contradictoires et variables selon le milieu social. Une seconde enquête relie ces représentations collectives et les applications dans les pratiques privées des jeunes.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Les attentes et les incertitudes identitaires d'un groupe social en expansion qui ne se reconnaît ni dans la classe ouvrière, même s'il en est issu, ni dans le groupe des cadres, dont il se sent exclu, et interpelle aussi bien les organisations syndicales que le patronat.
Les syndicats sont en passe de devenir des institutions sans base sociale. Ont-ils les ressources suffisantes pour redresser la situation et au prix de quelles mutations? Une enquête à tous les niveaux de la CFDT qui renouvelle l'étude du syndicalisme en France.
Pour appréhender la formation de normes nouvelles dans les campagnes chinoises, les auteurs analysent les principes d'action et les fondements du lien social existant avant l'arrivée au pouvoir du Parti communiste. Cette étude est centrée sur l'évolution
La sociologie a connu deux fondations successives. A. Comte avait revendiqué pour elle l'accès au rang de science. W. Dilthey affirme, contre le positivisme, la spécificité des sciences humaines.
L'examen comparé des passions et de leur genèse dans des civilisations différentes.
La maladie n'est pas seulement un événement biologique qui affecte l'individu et mobilise le savoir médical. Elle est aussi une réalité sociale qui met en jeu des rapports de pouvoir. Incorporation de l'inégalité, pouvoir de guérir et gouvernement de la vie constituent les trois dimensions de ce que l'on se propose de nommer l'espace politique de la santé.
S'il n'est pas de notre faculté d'explorer cette terra incognita qu'est la mort, il est néanmoins possible de resituer celle-ci dans la logique du social, grâce à un double questionnement sur le sens et la durée. Puisque la mort est un moment fondateur, on en vient à entrevoir l'existence d'une liaison, de type homothétique, entre la façon de penser le temps et celle de penser la mort : mythes et modèles, conceptions du temps-destin et du temps-outil, croyances en la mort-renaissance et en la mort-finitude sont là pour l'attester. À l'occasion de l'événement-mort, chaque culture déploie, sur la base d'un principe de perte, une économie sacrée, radicalement différente de l'économie profane d'accumulation. Et, finalement, ce fait social total qu'est la fête dévoile sa nature mortifère : à la déchirure vitale que constitue la mort au plan du biologique, correspond la déchirure sociale qu'est la fête au plan du collectif organisé. On l'aura compris : c'est la mort qui se joue dans la fête et c'est la fête qui déjoue la mort.
La révolution informationnelle propose une autre donne économique. Est-ce à dire que celle considérée par l'économie est fausse ? L'expression fausse donne peut en effet se comprendre de deux manières. Dans un cas, la fausse donne laisse penser qu'une erreur, non intentionnelle, a été commise et qu'il faut redistribuer les cartes pour la changer. Dans l'autre, la fausse donne serait le moment d'une tromperie intentionnelle, autrement dit le moment où l'on laisserait croire que les choses seraient comme cela et qu'il ne servirait à rien de changer l'ordre du monde. Que la donne soit vraie ou fausse, bonne ou mauvaise, ne résoudra d'ailleurs jamais la question de sa nature réelle ! Existe-t-il une seule manière de distribuer les cartes de la réalité socio-économique, et la lecture que l'économie propose de cette distribution est-elle unique ou plurielle ? L'auteur propose, à travers une lecture anthropologique de la dette et du don, une réflexion critique sur la valeur de l'information et la manière dont l'économie se révèle impuissante à rendre compte de la complexité des processus informationnels.
Dans les médias, comme dans l'opinion publique, le terme de mondialisation est devenu d'usage courant. C'est dire qu'il fonctionne à la fois comme une évidence indiscutable, et comme une matière inépuisable de débats et de controverses. Mais son sens en est circonscrit, le plus souvent, à la sphère économique entendue stricto sensu (le marché capitaliste mondial). Dans cet ouvrage, l'accent est mis sur la dimension culturelle du phénomène. La mondialisation n'est-elle pas aussi - et peut-être surtout - une mise en contact rapproché de sociétés aux valeurs différentes, hétérogènes, éventuellement conflictuelles ? Faut-il, dans la rencontre désormais intime de l'Orient et de l'Occident, de l'islam et du Christianisme, de l'Amérique et de la Chine, du Japon et de l'Europe, voir l'aube d'une ère nouvelle ? Et, si oui, cette ère sera-t-elle porteuse d'un choc des civilisations meurtrier ? Ou bien, la confrontation pacifique marquera-t-elle les débuts d'une humanité enfin pleinement consciente d'elle-même, la vraie naissance du genre humain, que les philosophes ont défini autrefois comme une espèce animale douée de rationalité et de sociabilité ?
Traite de l'odorat sur le plan anthropologique. Après un rappel cursif de la psychologie de l'odorat et de la perception olfactive, l'ouvrage s'intéresse, à partir des données ethnographiques, aux modalités de la mémorisation des odeurs et de leur catégorisation. Enfin, il traite de la question centrale en anthropologie culturelle : celle de la réalité du partage.
L'objectif de cette étude est de dépasser les formulations explicites du populisme, celles de Hugo, de Michelet, de Delacroix, de Blanqui, etc., pour atteindre le mythe du peuple comme fait collectif et comprendre la façon dont il fonctionne dans la socié
L'auteur possède à la fois une formation de sociologue et une formation de philosophe. Il relit ici de façon critique les grands noms de la théorie de l'argumentation (Perelman, Toulmin, Ducrot, Grize, etc.), en évitant autant que possible le relativisme sociologique.
Une enquête rigoureuse qui plonge dans la vie quotidienne de Le Monde et de Washington Post .
Redécouvrir la puissance fondatrice et parfois destructrice de la multitude, tel est l'enjeu de ce livre.
La crise qui frappe les politiques de la vieillesse ne serait-elle pas principalement une crise du sens de la vieillesse, du modèle culturel de l'organisation des âges.
Bouleversements du monde contemporain et faillite des idéologies sollicitent les sciences sociales. Maîtriser le social devient affaire de savoir et d'expertise.
Du XVIe au XXe siècle, un processus de pacification des moeurs intervient dans la vie civile occidentale. Au regard du recul historique des violences interpersonnelles dans les rapports civils ordinaires, l'augmentation des agressions et des crimes d'appropriation des 3 dernières décennies est remarquable. A quelle aune apprécier les vicissitudes de la paix civile ? telle est la question posée ici
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Les différences de niveau d'instruction ne sont évidemment pas sans rapport avec l'allocation des emplois. Cependant, cette relation est trop élastique pour que la démocratisation des études puisse avoir tous les effets espérés sur l'inégalité des chances face à la profession. Des travaux récents de divers auteurs, où interviennent des modèles mathématiques, jettent une lumière nouvelle sur ce point. L'ouvrage commence par un bilan de ces recherches, en un langage aisément accessible. Il constitue par là une introduction à la lecture des résultats d'opérations de plus en plus courantes dans les sciences sociales. Mais les travaux examinés laissent en suspens beaucoup de questions. Les chapitres suivants en traitent quelques-unes à partir d'enquêtes originales : sexe et inégalité des chances ; incidence comparée de la stratification professionnelle et culturelle et des différences de classe sur cette inégalité ; les fluctuations des revenus et leurs rapports, très complexes, avec les changements de statut socioprofessionnel, auxquels s'en est trop tenue jusqu'ici l'analyse de la mobilité sociale.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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