La plupart des interdits alimentaires retenus par la loi musulmane ont trait au régime carné, la raison étant que toute nourriture influence physiquement et spirituellement celui qui l'absorbe : manger certaines catégories animales revient à prendre le ri
Propose une comparaison systématique de trois entreprises, dans le dernier tiers du XVIIIe siècle, visant à résoudre le problème de la scission genèse-histoire : le tableau historique français, l'histoire naturelle écossaise de l'humanité et la théodicée allemande de l'histoire.
Un guide pour la compréhension du système contemporain de la guerre et de la paix, mais constitué de références prises dans l'histoire ancienne.
Restitue de façon vivante les débats intellectuels et politiques autour du réalisme, et exhume des oeuvres et des auteurs oubliés. S'adresse aux étudiants en lettres comme aux professeurs de lettres.
Ces textes, dont la rédaction s'est étalée sur plus de trente ans, sont reliés par une conception de la philosophie en tant que prise de position pratique effectuée dans une conjoncture déterminée. Cette conception de la philosophie en tant qu'activité ou pratique théorique est celle qu'Althusser avait entrepris d'élaborer dès 1967 dans le cadre d'un Cours de philosophie pour scientifiques.
Montre quels sont les dangers de traiter la question du racisme comme un problème de loi et démontre par quels moyens l'on peut mettre en place une politique de lutte contre le racisme plus généralisée, dans une perspective universaliste. Prend en exemple les États-Unis et l'échec de la politique menée qui a contribué au durcissement des frontières ethniques.
Entre le rationalisme philosophique et l'extase mystique, la voie est étroite. C'est pourtant celle que Maïmonide choisit, pour proposer un rationalisme spécifiquement religieux. Dieu y apparaît non comme le point de fondation d'une métaphysique, mais comme l'horizon du savoir : comme un maître-signe, lieu inaccessible de la maîtrise du langage qui réconcilie désir et Loi. La religion se trouve définie comme une symbolique qui dit la vie sociale comme vie inter-individuelle. Aussi Maïmonide fournit-il une théorie critique du langage religieux qui peut nous aider à comprendre, au moment où l'on parle de retour du religieux, qu'il n'avait jamais quitté la scène ; mais qui renouvelle aussi notre conception des idéologies en exhibant de l'intérieur leur nature symbolique de mimésis des rapports sociaux.
Une vague de libéralisme économique (« laissez faire, laissez passer »), venue des États-Unis et de Grande-Bretagne, a submergé la pensée, et ébranlé les politiques économiques. Keynes s'est trompé. Marx est mort. Vive Milton Friedman ? Le « marché efficient » des doctrines orthodoxes, censé corriger lui-même ses fluctuations, est présenté comme la référence obligée de la bonne gestion, et son extension comme issue à la crise. D'où la dénonciation de l'« État-Providence » et des « corporatismes », qui feraient obstacle à la libre circulation des capitaux et des travailleurs. L'intervention de l'État devrait se soumettre à une « règle d'or » inspirée du monétarisme. Ce libéralisme ne permet pas de comprendre le monde contemporain : rôle du salariat ouvrier, fonction de la monnaie, crise. Les nouvelles interventions de l'État sont liées à la dépréciation du travail et à la division des travailleurs. Ainsi qu'à la domination du dollar, et aux difficultés de l'émergence de « pays en voie de développement » comme sujets financiers. L'analyse d'un marché plein « de bruit et de fureur » s'inscrit dans celle du capitalisme. Par contre, la vérité du « Big Market » est à l'opposé de son discours théorique.
Dans Les stratégies de l'embryon l'auteur qui dirige une des équipes françaises se consacrant à l'étude du développement du système nerveux, s'est fixé trois objectifs : - Esquisser l'histoire de l'embryologie à partir de son conflit initial avec l'évolutionnisme de Haeckel ; - Présenter au grand public les notions fondamentales et les acquisitions récentes de la biologie du développement ; - Engager la réflexion épistémologique sur les perspectives d'unification que la découverte des "gènes de développement" ouvre aux trois domaines de la génétique, de l'embryologie et de l'évolutionnisme. Quelles sont les parts du génétique et de l'épigénétique dans le développement de l'individu ? Comment conçoit-on aujourd'hui l'unité de la nature ? L'homme est-il en train d'acquérir la capacité de créer de nouvelles espèces et d'en diriger l'évolution ? Autant de questions dont cet ouvrage nous permet de saisir les termes et de mesurer les enjeux.
Le récit biblique de la Genèse fait à ce point partie intégrante de notre culture que, le plus souvent, on se garde bien de l'interroger. L'homme de foi se satisfait de l'interprétation traditionnelle qu'en propose son Église, le mécréant n'en retient que des fables dramatiques ou plaisantes où il est question de paradis perdu, de fratricide et d'inceste, de déluge... et de plat de lentilles. Et chacun de faire fi de ce que le récit prétend rapporter l'histoire de l'humanité ; étant entendu qu'en la matière seule « la science » a compétence. Toutefois, si l'on accepte l'hypothèse selon laquelle les mythes d'origine relatent la (pré-)histoire des peuples qui les ont élaborés, l'analyse de la Genèse, sa confrontation avec les travaux des préhistoriens et des anthropologues, la recherche de sa cohérence disparue derrière l'incohérence apparente du texte actuel (pourquoi deux créations par exemple) nous réservent des surprises. Et il se pourrait bien que les exclus de l'Histoire, les Ève, les Caïn, les Cham, y fassent un retour en force ; et que quelques théories démodées (celle du communisme primitif ou du matriarcat) y retrouvent leur verdeur.
Entre le rationalisme philosophique et l'extase mystique, la voie est étroite. C'est pourtant celle que Maïmonide choisit, pour proposer un rationalisme spécifiquement religieux. Dieu y apparaît non comme le point de fondation d'une métaphysique, mais comme l'horizon du savoir : comme un maître-signe, lieu inaccessible de la maîtrise du langage qui réconcilie désir et Loi. La religion se trouve définie comme une symbolique qui dit la vie sociale comme vie inter-individuelle. Aussi Maïmonide fournit-il une théorie critique du langage religieux qui peut nous aider à comprendre, au moment où l'on parle de retour du religieux, qu'il n'avait jamais quitté la scène ; mais qui renouvelle aussi notre conception des idéologies en exhibant de l'intérieur leur nature symbolique de mimésis des rapports sociaux.
Le récit biblique de la Genèse fait à ce point partie intégrante de notre culture que, le plus souvent, on se garde bien de l'interroger. L'homme de foi se satisfait de l'interprétation traditionnelle qu'en propose son Église, le mécréant n'en retient que des fables dramatiques ou plaisantes où il est question de paradis perdu, de fratricide et d'inceste, de déluge... et de plat de lentilles. Et chacun de faire fi de ce que le récit prétend rapporter l'histoire de l'humanité ; étant entendu qu'en la matière seule « la science » a compétence. Toutefois, si l'on accepte l'hypothèse selon laquelle les mythes d'origine relatent la (pré-)histoire des peuples qui les ont élaborés, l'analyse de la Genèse, sa confrontation avec les travaux des préhistoriens et des anthropologues, la recherche de sa cohérence disparue derrière l'incohérence apparente du texte actuel (pourquoi deux créations par exemple) nous réservent des surprises. Et il se pourrait bien que les exclus de l'Histoire, les Ève, les Caïn, les Cham, y fassent un retour en force ; et que quelques théories démodées (celle du communisme primitif ou du matriarcat) y retrouvent leur verdeur.
Une vague de libéralisme économique (« laissez faire, laissez passer »), venue des États-Unis et de Grande-Bretagne, a submergé la pensée, et ébranlé les politiques économiques. Keynes s'est trompé. Marx est mort. Vive Milton Friedman ? Le « marché efficient » des doctrines orthodoxes, censé corriger lui-même ses fluctuations, est présenté comme la référence obligée de la bonne gestion, et son extension comme issue à la crise. D'où la dénonciation de l'« État-Providence » et des « corporatismes », qui feraient obstacle à la libre circulation des capitaux et des travailleurs. L'intervention de l'État devrait se soumettre à une « règle d'or » inspirée du monétarisme. Ce libéralisme ne permet pas de comprendre le monde contemporain : rôle du salariat ouvrier, fonction de la monnaie, crise. Les nouvelles interventions de l'État sont liées à la dépréciation du travail et à la division des travailleurs. Ainsi qu'à la domination du dollar, et aux difficultés de l'émergence de « pays en voie de développement » comme sujets financiers. L'analyse d'un marché plein « de bruit et de fureur » s'inscrit dans celle du capitalisme. Par contre, la vérité du « Big Market » est à l'opposé de son discours théorique.
Dans Les stratégies de l'embryon l'auteur qui dirige une des équipes françaises se consacrant à l'étude du développement du système nerveux, s'est fixé trois objectifs : - Esquisser l'histoire de l'embryologie à partir de son conflit initial avec l'évolutionnisme de Haeckel ; - Présenter au grand public les notions fondamentales et les acquisitions récentes de la biologie du développement ; - Engager la réflexion épistémologique sur les perspectives d'unification que la découverte des "gènes de développement" ouvre aux trois domaines de la génétique, de l'embryologie et de l'évolutionnisme. Quelles sont les parts du génétique et de l'épigénétique dans le développement de l'individu ? Comment conçoit-on aujourd'hui l'unité de la nature ? L'homme est-il en train d'acquérir la capacité de créer de nouvelles espèces et d'en diriger l'évolution ? Autant de questions dont cet ouvrage nous permet de saisir les termes et de mesurer les enjeux.
A travers la pensée épistémologique de ce philosophe, c'est toute l'histoire intellectuelle du XIXe siècle qui se dessine, dans un parcours qui invite à croiser sans cesse sciences de la nature et sciences de l'homme. Dans une telle perspective, l'économie politique devient le double analogique d'une vaste économie naturelle, et Cournot, un précurseur inattendu des questionnements écologiques.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Indépendamment des agréments qu'elle procure à ses lecteurs, la littérature dispense-t-elle des enseignements philosophiques?
Au lendemain de la mort de Louis Althusser, l'Université Paris VIII (Saint-Denis) a organisé autour de son oeuvre un colloque d'hommage et de discussion.
Cet ouvrage fouille les doctrines et les programmes de la deuxième Internationale et débouche sur une réflexion théorique portant sur les notions de mythe et d'utopie, sur le caractère antinomique des idéologies modernes et sur la nature de la foi militante.