Pendant vingt cinq ans, Villiers de l'Isle-Adam poursuivit un rêve sans parvenir à l'incarner dans la réalité. Il rechercha en vain la fortune et sa gloire resta secrète. Pour Verlaine, il fut "poète maudit" ; pour Mallarmé, la langue de Villiers était celle "vraiment d'un Dieu partout". C'est l'actualité de Villiers revendiqué à la fois par la tradition universitaire, les amateurs de fantastique et d'insolite, et les protestataires de tous bords, que Jean-Paul Gourevitch souligne.
Pendant vingt cinq ans, Villiers de l'Isle-Adam poursuivit un rêve sans parvenir à l'incarner dans la réalité. Il rechercha en vain la fortune et sa gloire resta secrète. Pour Verlaine, il fut "poète maudit" ; pour Mallarmé, la langue de Villiers était celle "vraiment d'un Dieu partout". C'est l'actualité de Villiers revendiqué à la fois par la tradition universitaire, les amateurs de fantastique et d'insolite, et les protestataires de tous bords, que Jean-Paul Gourevitch souligne.
Romancier populaire, Bernard Clavel l'est au meilleur sens du terme. L'Espagnol, Le Tambour du bief, Le Seigneur du fleuve, Le Silence des armes, autant de titres qui l'ont rendu célèbre. Mais quel fut son cheminement, des années difficiles à l'Académie Goncourt ? D'où viennent sa minutie et sa réussite à décrire les faits et gestes de ses personnages ? C'est dans le grand amour de la vie qu'exprime l'oeuvre de Bernard Clavel - amour de la terre, du métier, des outils, des muscles - que Michel Ragon trouve la réponse.