Un recueil de sonnets d'un poète majeur.
Un poète lyrique, baroque, très attentif à la forme poétique, qui s'oppose résolument à l'abstraction et nourrit son inspiration de toute une richesse culturelle où, notamment, l'Antiquité rejoint la Renaissance italienne.
Vous irez loin, Fournier. Vous vous rappellerez que c'est moi qui vous l'ai dit, lui écrivait Charles Péguy, le 16 septembre 1911. Ils devaient mourir tous deux, à quinze jours d'intervalle, trois ans plus tard, au Front. Sa brève existence n'empêcha pas Alain-Fournier d'être au centre d'une époque d'intense richesse littéraire et artistique, celle de la première décennie du XXe siècle. Pierre Suire en retrace toute la diversité. Alain-Fournier fut toujours, sous des angles croisés, à la recherche de l'être aimé. Dans une perpétuelle oscillation du rêve à la réalité, avec une expression réservée et une poésie discrète, toute son oeuvre se situe dans le jeu subtil des reflets du miroir en des temps privilégiés, l'automne et l'hiver, le soir et la nuit. De la vie ayant déjà tout saisi, Alain-Fournier prête à ses personnages des propos qui ne sont déjà plus de l'adolescence. C'est alors que chacun d'entre nous, en ce langage universel, face à ce miroir, se reconnaît aux côtés du Grand Meaulnes.
L'histoire d'un homme qui devint adulte à 40 ans pourrait être le sous-titre de ce roman en forme de recherche de temps perdu qui nous convie à une promenade nostalgique dans le Paris des années 40 et celui d'aujourd'hui.
Ce serait une histoire naturelle racontée à une petite fille. Une histoire d'amour dans une langue brute, une langue des commencements...
On sait depuis toujours que l'amour aime les belles histoires. Pour séduire la charmante Didar, Rufus en invente cent et une. Histoires de rien, histoires de tout, histoires d'amour...
Dans un monde incertain, qui se remet à peine d'une grave crise économique et demeure inquiet de son avenir, quelle est la place de la prospective ? Pour le savoir, Annie Batlle, familière des milieux où l'on pense à l'avenir, a entrepris une enquête mondiale qui l'a conduite auprès des principaux organismes et personnalités s'occupant de prévision et de prospective en Amérique, en Europe, au Japon, mais aussi en U.R.S.S. et en Chine. Elle a recensé les méthodes, les moyens, les orientations et les principaux résultats, dans un ouvrage sans équivalent. De ce périple intellectuel, elle revient avec une prospective nuancée de la prospective. Jamais on n'a conduit autant de recherches sur l'avenir, qu'au cours des dix dernières années. Mais la crise elle-même, et l'expérience, ont conduit commanditaires et spécialistes à modérer leurs ambitions. On ne croit plus au grandiose avenir des années 60. On s'interroge davantage sur le proche présent, d'où germera l'avenir incertain.
Document sur la vie et les moeurs des Armoricains du XIXe siècle.
De quoi parle Marguerite Yourcenar ? À peine posée la question, le vertige nous saisit. Elle a traduit et commenté Cavafy, mais elle en a fait autant pour Henry James (Ce que savait Maisie) situé à l'autre bout du monde et sur un horizon esthétique diamétralement opposé. Quel rapport établir entre les Negro Spirituals et Virginia Woolf, auxquels elle prêta également son talent de traductrice ? Pourquoi Piranèse ? Par quelle voie les Prisons imaginaires de celui-ci communiquent-elles avec les chants des Noirs américains, ceux-ci avec la prose la plus savante de l'Amérique ou avec le style le plus sensible de l'Angleterre moderne ? Quel chemin conduit de la Grèce de Pindare et de La Couronne et la Lyre aux Flandres de Souvenirs pieux ou d'Archives du Nord ? La trajectoire de l'auteur des Mémoires d'Hadrien et du Coup de Grâce est l'une des plus impressionnantes de la littérature française d'aujourd'hui. Romancier et essayiste, Jean Blot nous en dévoile les arcanes.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Que de titres alarmistes dans les journaux : Sauvons la planète, La Terre en danger de mort, L'Apocalypse écologique ! Haroun Tazieff, bien connu pour la franchise de ses propos, n'entonnera pas, à son tour, le chant des pleureuses... Homme de science, homme de terrain, homme de réflexion, Haroun Tazieff n'a pas attendu que ce soit la mode pour attaquer non seulement les destructeurs de l'environnement, mais aussi ceux qui font de ce réel problème leur profit financier, journalistique ou électoral. Avec son âpreté et son honnêteté coutumières, il remet ici les faits et les chiffres à leur place : certes, l'homme, avec une rare inconscience, malmène ce que la nature a patiemment construit pendant des millénaires ; certes, l'effarante course aux développements techniques, l'explosion démographique, la soif exponentielle du gain, les besoins vertigineux de l'humanité, conduisent à des comportements suicidaires dans l'exploitation de la terre, de la mer et du ciel... Mais il faut savoir distinguer, explique Haroun Tazieff, les fausses nouvelles sensationnelles des vraies informations, les peurs irréalistes des véritables dangers qui nous menacent dès aujourd'hui. Si la Terre n'a pas cessé de tourner en l'an 1000, ce ne sont pas les grandes peurs de l'écologie médiatique qui l'arrêteront en l'an 2000 : le tout est de savoir si l'humanité acceptera ou non son propre suicide, si elle saura ou non contraindre les puissances qui la gouvernent à ne plus jouer avec le feu, l'eau et l'air.
Congo, années 60, après la colonisation. Raymond Poaty exerce la fonction de juge. C'est un père de famille traditionnel, qui mène à Brazzaville, au milieu de sa femme et de ses enfants, une existence paisible. Jusqu'au jour où il se trouve aux prises avec une mystérieuse affaire de crimes en série dont les victimes, des jeunes filles, présentent les mêmes caractéristiques. En homme averti, il reconnaît là, sans hésitation, un sacrifice rituel magique destiné à conférer le pouvoir absolu à un homme peu scrupuleux. C'est la première faille dans sa conception de la justice : quel procès instruire dans cette affaire où, s'agissant de magie, tout le monde demeure muet ? Et, s'il le pouvait, ne serait-ce pas une manière de trahison à l'égard des traditions dont il relève, lui aussi ? Avec poésie, et une verve sans pareille, Tchicaya U Tam'si décrit cette société africaine, au lendemain de l'indépendance, qui se cherche douloureusement un équilibre, hésitant entre la tradition et l'héritage colonial. Un monde incarné en des personnages magiques, drôles, parfois dérisoires, par lesquels c'est l'Afrique tout entière qui vibre et nous émeut.
Bonjour et adieu à la négritude est le résultat de plusieurs années de recherche et d'expériences vécues dans différents pays de la Caraïbe et de l'Amérique latine. L'auteur passe au crible le processus historique qui devait intervertir l'ordre des apparences et de l'essence des êtres humains, en donnant une signification morale et esthétique à la couleur de leur peau et à leurs traits physiques. Ainsi se trouve démythifiée l'époque où, au visage du monde, le "noir" fonctionnait comme une verrue de l'Histoire, et le "blanc" comme un grain de beauté. Une fois décolonisées, les notions mythiques de "blanc", de "noir", de "jaune", de "métis" et d'"indien" révèlent ce qu'elles ont toujours été : des pièges grossiers, des signes de l'imaginaire du colonialisme, des figures illusoires de "l'inhumanité de l'homme envers l'homme". A travers une approche du mouvement qui a défini le concept de négritude, René Depestre plaide aujourd'hui pour une mutation d'identité qui ferait de tous les humains une glorieuse aventure individuelle et collective. Adieu à la négritude, et après, qui être ?
Roman Jakobson, né à Moscou en 1896, est aujourd'hui professeur à Harvard. Il est l'auteur de très nombreux travaux dans tous les domaines de la linguistique et de la théorie littéraire. Mais son activité s'est aussi exercée dans de nombreuses autres disciplines : anthropologie, folklore, psychanalyse, théorie de l'information, etc. L'objet de ce livre est d'élucider la « philosophie latente » de Roman Jakobson et de son structuralisme linguistique. La thèse fondamentale de l'auteur est l'affirmation et la preuve que la philosophie constituant la base du structuralisme jakobsonien n'est nulle autre que la phénoménologie husserlienne. L'origine de cette interprétation réside dans le fait qu'elle remonte aux sources et aux débuts du structuralisme dans les cercles de Moscou et de Prague.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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