Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Toutes les formes contemporaines de la servitude sont passées en revue, de la condition ouvrière en Occident à l'orée du XXe siècle à celle qui prévaut dans les ateliers clandestins et les usines des pays tigres, sans oublier les camps de travail forcé en Europe et en Asie ni les trafics des esclaves sexuels ou des domestiques maltraités.
Analyse la place et l'évolution des métiers et de l'artisanat des origines à nos jours. Sans occulter les aspects économiques et juridiques, l'auteur s'attache à étudier les conditions socio-anthropologiques d'exercice des activités aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles et le passage des métiers à l'artisanat.
La famille humaine présente une durée et un degré d'implication remarquables. Pourquoi?
Le système d'indemnisation des chômeurs, ses principes de fonctionnement, ses origines restent mal connus. Or, mieux comprendre l'assurance-chômage contribue à trancher un débat qui pose des questions centrales pour notre protection sociale et, au-delà, interroge notre démocratie.
Quand l'individu se présente comme une personne, au sens juridique, psychologique et philosophique du mot, est-il un produit de la société ? Sa responsabilité n'est-elle pas atténuée, diluée dans ce que son entourage a fait de lui ?. Pour aborder ce problème, on étudie ici l'histoire même de la notion de personnage, la façon dont chaque individu connaît et conçoit autrui.
L'observation à l'échelle du couple, des institutions mais aussi au plan sociologique et historique, a convaincu les auteurs de l'existence de déterminismes du conflit fort différents de l'idéologie, de l'intérêt ou de l'agressivité. Une lecture systémique permet de considérer l'adversaire désigné comme un partenaire dans un jeu engagé.
Rend compte de manière systématique et critique de nombreuses enquêtes sociologiques et expériences de psychologie sociale.
Une première enquête montre que la crise de la masculinité est fondée sur la difficulté à définir ce que doit être un homme à partir d'une profusion de normes souvent contradictoires et variables selon le milieu social. Une seconde enquête relie ces représentations collectives et les applications dans les pratiques privées des jeunes.
Les attentes et les incertitudes identitaires d'un groupe social en expansion qui ne se reconnaît ni dans la classe ouvrière, même s'il en est issu, ni dans le groupe des cadres, dont il se sent exclu, et interpelle aussi bien les organisations syndicales que le patronat.
Le développement de la consommation accroît-il la participation aux valeurs centrales de la vie sociale ? Y a-t-il encore aujourd'hui des classes sociales ? L'étude scientifique de leurs budgets donne-t-elle la clé de toutes les relations qu'elles entretiennent entre elles : ségrégation, exploitation, distinction, exclusion, voire imitation ou rattrapage ? La classe ouvrière est-elle intégrée à la société moderne ? L'impressionnante bibliographie de ses travaux atteste que la curiosité de Maurice Halbwachs s'est étendue aux domaines les plus divers de la vie sociale : du prix des loyers à Paris à la mémoire familiale, de la ségrégation urbaine à Chicago, aux avatars de la localisation des lieux saints, des changements produits par la guerre de 1914 sur l'âge respectif des époux, à l'homogénéisation des taux de suicide dans les différents comtés d'Angleterre. En articulant une théorie ambitieuse de la société, avec une investigation empirique riche et cohérente, Maurice Halbwachs (1877-1945) a donné le branle à la sociologie moderne des modes de vie.
Après avoir retracé la genèse et décrit les enjeux du champ de la vie quotidienne, l'ouvrage présente une perspective originale, combinant explication et compréhension, et l'applique à la description des genres et formes de vie les plus typiques dans le France actuelle.
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L'ambition de ce livre est de violer le silence qui entoure les agressions sexuelles : silence vécu par les auteurs lors de leurs interventions dans différents congrès, silence bibliographique (surtout en langue française), silence des victimes...
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L'examen comparé des passions et de leur genèse dans des civilisations différentes.
S'il n'est pas de notre faculté d'explorer cette terra incognita qu'est la mort, il est néanmoins possible de resituer celle-ci dans la logique du social, grâce à un double questionnement sur le sens et la durée. Puisque la mort est un moment fondateur, on en vient à entrevoir l'existence d'une liaison, de type homothétique, entre la façon de penser le temps et celle de penser la mort : mythes et modèles, conceptions du temps-destin et du temps-outil, croyances en la mort-renaissance et en la mort-finitude sont là pour l'attester. À l'occasion de l'événement-mort, chaque culture déploie, sur la base d'un principe de perte, une économie sacrée, radicalement différente de l'économie profane d'accumulation. Et, finalement, ce fait social total qu'est la fête dévoile sa nature mortifère : à la déchirure vitale que constitue la mort au plan du biologique, correspond la déchirure sociale qu'est la fête au plan du collectif organisé. On l'aura compris : c'est la mort qui se joue dans la fête et c'est la fête qui déjoue la mort.
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Présente les caractéristiques juridiques originales et les multiples implications psycho-sociologiques du phénomène collectif de la grève en France.
Cette étude, qui s'appuie sur une des premières enquêtes sociologiques réalisées en France au sein des prisons de femmes, contribue à mieux comprendre les relations entre les détenues et les différents personnels (de surveillance, médical, socio-éducatif,
Avant les années soixante, on magnifiait l'adulte en termes de développement de la personne. Dans les années quatre-vingt-dix, la vie adulte a perdu ses perspectives maturationnelles pour devenir l'âge problématique des défis à affronter. A l'instar des autres âges générationnels, la vie adulte s'identifie alors à une période existentielle faite de perplexités génératrices de formes d'immaturité.
Face à des situations extrêmes de vie, les sous-prolétaires, disposant de marges de manoeuvre étroites pour s'adapter au monde d'à côté, utilisent des tactiques ponctuelles de survie : la mobilisation solitaire de l'habitus par onirisme social, la débrouillardise, etc. L'auteur analyse les processus de déstructuration et de mobilisation dans ce milieu des sous-prolétaires.
Dans les médias, comme dans l'opinion publique, le terme de mondialisation est devenu d'usage courant. C'est dire qu'il fonctionne à la fois comme une évidence indiscutable, et comme une matière inépuisable de débats et de controverses. Mais son sens en est circonscrit, le plus souvent, à la sphère économique entendue stricto sensu (le marché capitaliste mondial). Dans cet ouvrage, l'accent est mis sur la dimension culturelle du phénomène. La mondialisation n'est-elle pas aussi - et peut-être surtout - une mise en contact rapproché de sociétés aux valeurs différentes, hétérogènes, éventuellement conflictuelles ? Faut-il, dans la rencontre désormais intime de l'Orient et de l'Occident, de l'islam et du Christianisme, de l'Amérique et de la Chine, du Japon et de l'Europe, voir l'aube d'une ère nouvelle ? Et, si oui, cette ère sera-t-elle porteuse d'un choc des civilisations meurtrier ? Ou bien, la confrontation pacifique marquera-t-elle les débuts d'une humanité enfin pleinement consciente d'elle-même, la vraie naissance du genre humain, que les philosophes ont défini autrefois comme une espèce animale douée de rationalité et de sociabilité ?
Fruit de la réflexion collective d'une association humanitaire, cette Géopolitique de la faim est un rapport annuel.