S'il est un maître de la littérature policière qui ait su restituer avec justesse l'atmosphère de la province française, c'est bien Paul Gerrard, ou plutôt l'auteur qui se cache sous ce pseudonyme. Ce lauréat du Grand Prix de littérature policière en 1959 - pour Deuil en rouge - ne se destinait pourtant pas à l'écriture, et il erra à travers des domaines aussi divers que la banque, le cinéma, la presse, accumulant sans doute autant de renseignements qui devaient lui servir plus tard... Auteur de romans pour la jeunesse, de nouvelles cruelles et drôles, de romans où le drame le dispute toujours à l'ironie, Paul Gerrard fait mouche à chaque fois, grâce à une écriture affutée et un sens du détail... qui tue !
"J'entendis la porte de mon appartement grincer et se refermer. Un petit pas rapide retentit dans l'antichambre, puis, sans qu'on eût même pris la peine de frapper, mon bureau s'ouvrit et une jeune femme inconnue se profila dans l'entrebâillement de la porte. Cette femme tenait une clé à la main, ma clé, et souriait. Ce qui n'aurait somme toute rien été, sans un détail important : cette femme, c'était la première fois que je la voyais..." Un des nombreux romans policiers de Charles de Richter.
"Pendant quelques heures, Paul Dautrin eut l'impression d'être suivi ; il en avait maintenant la certitude. L'homme qu'il avait remarqué rue de Tocqueville, à la sortie de chez lui, était bien le même qu'il devait retrouver quelques instants plus tard à la sortie du métro Villiers, où il avait coutume de se rendre à pied, chaque matin, vers huit heures trente. [...] La première fois, il n'y avait pas attaché autrement d'importance et crut à une coïncidence ; mais le second jour, i] n'y avait plus de doute. [...] C'en était assez pour éveiller les craintes de Paul Dautrin qui, sans plus attendre, en fit part au commissaire Picot." Un nouveau roman d'aventure signé Simon Arbellot, dans la collection du Masque.
Si les Broake étaient moins occupés à poursuivre leurs intrigues dérisoires, sans doute s'aviseraient-ils plus tôt qu'un cadavre jonche leur domaine. Enfin, ils finissent par s'apercevoir que la famille n'est pas au complet. On découvre la victime. Reste l'assassin, justement, un étranger manifestement animé de mauvais desseins, s'est introduit dans la place. Il a apporté dans ses bagages l'arme qui a servi au crime, il a formulé des menaces de mort. Voilà un candidat à l'inculpation qui vient merveilleusement à point. Eh bien, alors, il n'y a plus de problème ?... Voire. Si vous connaissiez les Broake, vous ne répondriez pas si vite.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Si Kling, après avoir fait appel à la police pour s'assurer des témoins, n'avait pas, devant l'inspecteur Bernadac, ramassé le revolver qui l'avait déjà blessé à mort, et essuyé les empreintes digitales de l'assassin, avant de s'achever lui-même d'une balle dans la tête... Si Seloine, l'ingénieur à la solde d'une puissance étrangère et qui tenta de dérober les plans de la bombe au cobalt dans les laboratoires de Barchan n'avait pas été le frère jumeau de Lydia, la femme-enfant qui se nourrissait de rêves... Si deux femmes aussi belles et aussi mystérieuses l'une que l'autre n'avaient pas eu à choisir entre l'amour et la mort... Le drame aurait été sans mystère. Mais il était déjà inscrit dans les étoiles. Et l'inspecteur Bernadac n'aurait rien empêché, même s'il avait pu savoir que Lokhre, son vieux maître, avait triché avec le destin, pour faire attendre Uranus au seuil de la Maison VIII, au seuil de la Maison de la Mort.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Une frontière. Le financier Dautriche est retrouvé mort sur la route, mais dans la villa où il s'était réfugié depuis. quinze jours on découvre un second cadavre : celui de la femme qui était partie avec lui. En bonne logique on doit admettre que le financier a passé plusieurs jours en tête à tête avec la morte. Drame passionnel ? Pourquoi pas ? Malgré les silhouettes inquiétantes d'un agent du F.B.I., d'un trafiquant égyptien et de Guido Feltri moitié homme du monde, moitié margoulin. Drame passionnel s'il n'existait pas un important dépôt d'armes de guerre dans la concession de Baarmako exploitée par la société dont Dautriche est l'administrateur. Larsen se lance dans la bagarre pour les beaux yeux de Griselda, une rousse baraquée pour le plaisir des yeux. Il ouvre le bal et immédiatement c'est la confusion... Maud Marny meurt... Prévost est fou... on se massacre à La Beunaz... Une solution, Larsen en a une mais il découvre qu'on l'a berné et c'est dans le site aride et désolé du Djebel Makrouga qu'il ira attendre un triomphe définitif... plein d'amertume. Dans les affaires où les Services secrets se lancent à corps perdu, comme dit Larsen, il n'y a jamais moyen de poncepilater. Il faut aller jusqu'au bout.
Qu'il est difficile d'être femme à notre époque ! J'y mets pourtant de la bonne volonté mais il faut résoudre tant de problèmes ardus. L'idéal serait que Jean ait un accident... Je ne voudrais pas qu'il souffre ou reste infirme, mais s'il mourait là, tout d'un coup, il n'aurait pas le temps de se rendre compte... Pour un homme, l'idéal c'est d'être tué à la guerre. Malheureusement, pour l'instant, nous sommes en paix... Si Jean se tuait avec la Maserati, il n'aurait pas le temps de souffrir, il conduit entre 180 et 200 et est assuré tous risques... Mon Dieu, que c'est difficile ! Je ne suis qu'une femme et n'ai jamais eu à m'occuper d'affaire aussi sérieuse. Enfin, soyons pratique ; mon avenir en dépend...
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Un coup de tonnerre a éclaté dans le paisible petit village où, de mémoire d'homme encore vivant, on n'avait jamais vu une chose pareille. On a volé des millions. DES MILLIONS ! Voler, c'est donc aussi simple que cela ? Sous le soleil, dans le doux farniente des vacances, qu'il est tentant de le croire ! Que par malheur un pharmacien naïf vienne à tenir boutique dans les environs... Et une idée aussi séduisante qu'audacieuse naît dans des cerveaux désoeuvrés. Du rêve à la réalité... il n'y a qu'un pas allègrement franchi par trois innocents qui se retrouvent égarés dans une histoire qui les dépasse nettement.
Il était une fois une petite personne, pauvre, plus très jeune et franchement laide. Munie de tous ces atouts, elle décida de connaître le grand amour. Mais pour se marier, a dit quelqu'un, il faut être deux. Qu'à cela ne tienne : la jeune personne se mit en quête. Et comme vraiment elle avait tout pour elle, elle devint une femme fatale et fit une grande consommation de prétendants. Elle n'était pas volage, pourtant... Était-ce sa faute si, à chaque nouvelle idylle, on retrouvait le futur conjoint au fond d'un fossé, sous un tas de ferraille ? Conducteurs amoureux, soyez prudents...
C'est une spécialité peu répandue en France que celle de détective privé, mais le cher Pétrus à la vocation. Il se présente volontiers comme un champion de la police « déductive » ; les problèmes de géométrie policière, les inconnues algébriques du crime, la mécanique ondulatoire du hold-up n'ont pas de secret pour lui. Toute cette belle science, hélas ! ne lui servira guère pour se tirer du guêpier où l'entraîne son premier client, le satanique Nadek. Le gros bon sens de Poissonnier, son fidèle lieutenant, lui sera certainement plus utile. C'est un curieux apprentissage, à la fois tragique et cocasse, que les deux hommes vont faire dans cette étonnante aventure. Qui aurait pu penser que les plans de l'« atomic-letchnik » intéressaient tant de monde ? Qui, surtout, aurait imaginé que tant de gens « croyaient » aux soucoupes volantes ?
- Ce que je veux ? Son visage s'était légèrement transformé. Il semblait à présent attendre avec impatience quelque chose qu'il avait souhaité depuis longtemps. Une flamme glacée dansait dans ses yeux. Greg le regarda avec effroi : il s'était mis entre les pattes d'un fou furieux. - Je veux que vous choisissiez entre deux solutions. Ou bien vous restez ici, ou la police viendra vous cueillir dans quelques minutes... ou bien vous acceptez de vous incarner dans le corps de mon singe. - Allez au diable ! geignit Greg. D'Espart éclata d'un rire discordant. - J'en viens... dit-il sèchement.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
En Jean Dal - tout séduction et risque - revit l'esprit d'un héros fameux de Maurice Leblanc, à la mémoire duquel cet essai est dédié. Faire de l'aventure sa loi quotidienne... Réussir quels que soient les moyens, en « se servant » au passage pour entretenir ceux-ci. Se plaire à redresser les torts, sans oublier ses intérêts... Briller, flirter, mais rester, coûte que coûte, dans l'élan d'une destinée exceptionnelle. Tout oser, en respectant certaines règles d'honneur. Devise : larcins et élégance !
Quel plaisir de partir en autocar à la découverte de l'Espagne ! Hélas ! un criminel s'est mêlé à la caravane. Il vole, il tue... L'inspecteur Truelle voit se dresser devant lui de multiples obstacles : la terreur de ses compagnons de voyage, les initiatives maladroites d'une journaliste, etc. L'assassin va-t-il s'assurer l'impunité par un dernier meurtre ? Non, vraiment, ce ne sont pas des vacances de tout repos !
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
- Un fou est un fou. - Un schizophrène n'est pas un fou comme les autres. C'est quelqu'un qui mélange constamment la vérité et le mensonge, qui ne cesse de les brasser, jusqu'à obtenir une pâte lisse, fluide, sans grumeaux. - Et vous connaissez un moyen de séparer l'huile de l'eau, vous ? - Non, je n'en connais pas. Mais on peut toujours essayer. Le commissaire Speisser essaie de séparer le rêve de la réalité dans le délire de Martine. Une tâche écrasante qui lui réserve bien des surprises, mais qui surtout l'amène à pénétrer dans une région de lui-même qu'il aurait bien voulu ne jamais connaître, ne jamais explorer... SCHIZO est une histoire où l'hallucination se marie intimement à la logique la plus rigoureuse. Après ZIGZAGS, LA PIEUVRE, LE SCÉNARIO, LA MAISON DES OISEAUX, Paul Andreota confirme ici le jugement des critiques qui ont vu en lui le créateur du « nouveau roman policier ».
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Tout le monde sait que l'Angleterre est le pays où l'état de vieille fille - Spinster - est une position sociale. C'est aussi le pays où l'on rencontre les plus charmantes vieilles filles du monde, et plus spécialement encore - si j'en crois Michel Haupais - à Wonsburry. Et je suis persuadé que vous-mêmes éprouverez une sympathie affectueuse pour Ethel Rose Briant et ses tremblantes ouailles : Dorothy Mac Kenneth, Marjorie Russelle et Kathleen O'Meny sur la vertu desquelles veille un ancien officier de l'armée des Indes grand amateur de bicyclette, le Major Crown. Pourtant nos innocentes demoiselles vont se trouver mêlées à de bien graves événements qui, s'ils risquent de mettre leur vie en danger, n'entament en rien leur belle naïveté. Charles EXBRAYAT.