Comment préserver l'espace où résident les êtres vivants face aux exigences de la nécessité militaire ? L'objectif de cet ouvrage est d'amener les acteurs du droit en général, et ceux du droit de l'environnement en particulier, à encadrer, voire éradiquer les conséquences de la guerre pour le bien-être des générations présentes et futures.
Le seul examen des règles, des chiffres et des résultats ne permet pas de mettre en lumière toute la richesse et la complexité de l'univers de l'entreprise. Ainsi, dans la compréhension du fonctionnement des entreprises camerounaises, un accent particulier est mis ici sur les dimensions sociales, culturelles et communicationnelles qui sont tout aussi importantes que les dimensions économiques, financières et administratives.
Le Roi Njoya voulut tirer profit de sa rencontre avec l'Occident. Il avait cherché à s'approprier le monde de l'Autre et le fondre dans le sien dans une alchimie qui allait donner naissance à un nouvel être au confluent des cultures. Et voilà Njoya l'Africain acceptant son hybridité comme valeur de civilisation par laquelle il conquiert le monde et s'y positionne positivement en se dépouillant des scories, pour une synthèse intelligente des valeurs.
Au lieu de saisir l'opportunité historique qui se présente à elle, l'Afrique montre une image de "républiquettes" en attente de recolonisation, une image de dépouillement. Les Asiatiques et les Latino-Américains viennent y parachever la spoliation initiée par les Occidentaux. Ce livre dénonce une coopération aux allures d'un marché de dupes, où le subordonné n'est autre que l'Afrique.
De quoi peut-il s'agir lorsqu'on entreprend de penser les représentations ? Pourquoi leur accorder un intérêt épistémologique aussi important qu'il faille s'y mettre à plusieurs dans le cadre d'un ouvrage collectif ? A quoi peut bien se destiner cette synergie ? C'est pour pouvoir résoudre le problème de pertinence et de sens que pose la réflexion sur les représentations que des universitaires camerounais ont accepté de collaborer à cet ouvrage.
Dans une langue tantôt incisive, tantôt gracieuse , mais toujours simple, l'auteur déroule avec respect la tumultueuse histoire de son pays d'accueil, le Cameroun. Il fait ainsi revivre les maquis, l'indépendance, l'unification, la réunification, le renouveau, la démocratie.Des trophées âprement gagnés, puis perdus, des espérances décues ! Il nous présente un peuple exténué, traquant le démon qui dérobe ses conquêtes. Ces sont les femmes qui dénichent ce dernier sous la forme de la corruption, de l'argent sale, et de la fraude dont elles se débarrassent par une cérémonie d'incinération de billets de banque...
Une opinion libre et indépendante existe-t-elle encore vraiment face à la puissance souveraine de la presse devenue un pouvoir au-dessus de tous les autres ? Un regard circonstancié sur quelques affaires célèbres de l'histoire, de Dreyfus au Watergate, de l'Irak à la Syrie, de Cahuzac à Bibi Ngota et DSK-Nafissatou Diallo, met en exergue les tourmentes de cette arme de destruction massive.
Awou, chef de famille et présumé responsable de la chute de Mbida du haut d'un palmier, ne participe pas à la quête organisée par sa famille pour sauver l'infortuné. Il se ressaisit à l'annonce de son décès et décide de lui offrir un deuil d'envergure. Une initiative vouée à l'échec car Eloundou remet l'argent à la veuve du défunt. Face à la division familiale, Awou quittera le lieu des obsèques avant la messe de requiem...
Tikol, fille du chef Malanga et troisième épouse de Moban, est une femme exceptionnelle. Restée veuve suffisamment jeune, on lui prête des pouvoirs magiques que lui donnerait une boule mystérieuse : la Lune d'or. Récemment sorti de prison, Bébaka, l'un des fils de Moban, retourne dans son village natal avec la ferme intention de gérer le riche héritage de son père et se s'approprier la Lune d'or. Au péril de sa vie, Tikol va devoir affronter la violence de ce malfrat...
Le héros-narrateur de ce roman, atteint d'une maladie incurable et honteuse, s'engage à écrire pour lui-même l'histoire de sa fin. Commence alors un douloureux affrontement entre l'angoisse que créent les derniers moments qu'il lui reste à passer et l'appel pressant du bonheur à vivre. Combien de temps lui reste-t-il à vivre ? N'a-t-il aucun espoir de guérison ? Doit-il se soucier du regard des autres ? Telles sont les interrogations qui naissent tout au long de la lecture.
Les Africains n'ont-ils pas très vite assimilé la manière de vivre des autres en oubliant d'où ils viennent ? Qu'est-ce que l'Afrique apporte à ce "rendez-vous du donner et du recevoir" dont parlait Senghor ? La tradition ne pourrait-elle pas servir de socle à l'émergence ou tout simplement accompagner le développement de l'Afrique ? Pour apporter des éléments de réponse à ces questions, cet ouvrage retrace la vie menée par Nyametong, son personnage principal.
Cette anthologie des écrivains Bamougoum du début du XXIe siècle est ce qu'un petit groupe de révoltés devenus révolutionnaires a produit de mieux pour donner à penser et à imiter à ceux qui croient que la littérature est morte, sagement supplantée par le cinéma et le DVD. L'Enfant Bamiléké, qui est la nouvelle éponyme, est la toute première oeuvre jamais écrite par un Bamougoum. L'auteur a ainsi voulu lui rendre l'hommage qu'il mérite.
Ce livre traite des problèmes contemporains tels que la permanence de la vulnérabilité sociale, la violence politique, le pouvoir de l'argent et la corruption notoire, à travers la chanson camerounaise. Il est question de montrer comment l'art musical permet de mettre à nu les logiques qui astreignent les élites gouvernantes à travailler contre le développement et la démocratie. Cette étude est un essai de décryptage de la violence consécutive à l'adversité politique à laquelle les pauvres font face dans les pays en développement.
Marianne, orpheline de treize ans désenchantée, se questionne à propos de l'environnement dans lequel elle a du mal à trouver sa place. Son rêve de retourner à l'école se brise lorsque sa tante, au nom de la tradition, veut la marier de force. Cette aventure invite à découvrir les clichés sombres d'une famille africaine moderne ballotée par le vent de la tradition.
Ce livre est un guide pour l'investissement et l'encadrement des différents maillons qui interviennent dans la filière hôtelière, présentant les opportunités de ce secteur au Cameroun et en zone CEMAC. Il offre un cadre normatif à partir duquel il est possible de maximiser les potentialités économiques du secteur touristique en général et hôtelier en particulier.
Ce récit évoque les injustices dont l'auteure a été victime pendant son enfance, lui confèrant le statut de femme forte, mais aussi une fonction de consolatrice des offensés. Il ouvre les voies à la promotion d'une éducation familiale cadrée par la dénonciation des abus dont souffrent les femmes, les enfants et les minoritaires : discrimination, sectarisme, viol, envoûtement. Un récit empreint de valeurs humaines et spirituelles dont on ne saurait se passer pour obtenir une éducation aux bases saines et solides. En partageant un martyre d'enfance, l'auteure contribue à la construction d'un monde acceptable, meilleur, un monde où l'amour prime sur l'exclusion, la maltraitance et le harcèlement.
A-t-il suffit à Karl Raimund Popper de dénoncer les "graves erreurs" du positivisme logique pour se féliciter d'être le fossoyeur de Ludwig Wittgenstein ? Si leur pomme de discorde philosophique peut a priori donner l'impression que les critiques de Popper ont conduit à la mort du vérificationnisme, il faut admettre qu'elles n'ont pas permis à la critique poppérienne de prospérer. Les auteurs de cet ouvrage invitent à saisir l'intérêt épistémologique du débat entre Popper et Wittgenstein.
En Afrique, le nom que l'on donne à un enfant à la naissance est chargé de symboles et de significations. La famille Wambo l'expérimenta à ses dépens et laissa aux autres le soin de nommer leur unique fils survivant. Tchenetseu, c'est à dire l'homme qui n'a pas de nom, devint ainsi l'homonyme de son grand-père mort à 90 ans. Dans cet univers ouest-camerounais, le jeune héros vivra avec les autres enfants de son âge en affrontant avec bravoure tous les écueils auxquels ils devront faire face.
Il y a dans ce livre deux voix complémentaires : la première figure celle d'un homme, pathétique, aux accents tristes, déclinant des aventures ordinaires pauvres en rebondissements mais intenses en émotions. La deuxième vient en écho à cette voix masculine : fluette, douce, peut-être une voix de femme, ou une voix dans le lointain, toute aussi inquiétante que l'autre. Elle dit l'absence, la peur, l'illusion, l'amour et la mort. Qu'est-ce que cette douleur qui hante les jours et les nuits humaines ?
Dans une société où la méritocratie cède la place au tribalisme, à l'ethnocentrisme et au sectarisme, les familles misérables et victimes de cette mauvaise gouvernance peuvent-elle résister à la tentation de s'arracher une place dans une villa des quartiers administratifs ? La tentation est grande. Nous voulons tous en finir avec nos cauchemars, partir de nos faubourgs sordides, déménager de nos bidonvilles, pour recouvrer le sommeil perdu.
Ce recueil de poèmes est un voyage, un pélerinage sur le modèle d'un dégradé de couleur. Le lecteur traverse ainsi des territoires intérieurs marqués tour à tour par la douleur et l'errance, par les questionnements existentiels et les doutes, par les colères et les révoltes, pour déboucher au final sur le soulagement qu'annoncent des lueurs d'espoir. Douloureuse marche vers l'espérance, cet ouvrage demeure néanmoins un cantique à la vie, un hymne aux mots.
Cet ouvrage est un recueil de huit nouvelles qui illustre la dure réalité de l'existence, qui peut tout nous donner d'une main, et aussitôt nous reprendre de l'autre, même ce que nous avons obtenu à la sueur de notre front. Texte après texte, se côtoient ainsi les cycles du crépuscule et de l'aube, de la jeunesse et de la vieillesse, des doutes et de l'espérance, de la différence et des similitudes, de l'homme et de la femme, de la trahison et de la loyauté, de la peur et du courage...
Ce roman peint une société où le vice semble devenir la vertu. Dans ce monde agonisant, Mohkeleh surmonte difficilement son abandon par un père irresponsable. Mais, en plus de cela, il affronte plusieurs difficultés causées par sa vertu. Malgré tout, il ne baisse pas les bras, et son juste combat lui permet de surprendre tout le monde par ce qu'il devient.
La réflexion philosophique qui se déploie dans cet essai porte sur la question de savoir si l''empirisme de Hume fait vraiment le deuil du sujet de la connaissance. Dans le cas contraire, quelle peut être la nature du rapport du sujet humien aux sujets cartésien et kantien? D''après l''auteur de cet essai, l''empirisme de Hume ne sonne pas totalement le glas du sujet de la connaissance, car si le sujet y brille d''abord par sa passivité, il finit par donner la preuve de son dynamisme cognitif lorsqu''il fait valoir sa spontanéité.