Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Un récit fait par un journaliste qui, observateur du parti socialiste depuis la Libération, témoigne, raconte des événements auxquels il a lui-même assisté et, pour certains, pris part.
Des « maîtres », des prêtres et des religieuses, des ouvriers, des instituteurs et des paysans ; des hommes et des femmes de toutes origines, de tous milieux sociaux, de tous partis... tels sont ceux que Michel Dion a rencontrés, ceux qu'il a écoutés parler de la politique, telle qu'ils la conçoivent, telle qu'ils la vivent. Avec eux nous découvrons la France profonde, celle qui reste la « fille aînée de l'Église ». À travers de larges extraits de leurs propos, qu'il explicite par ses propres analyses, Michel Dion nous aide à mieux percevoir le glissement à droite des mentalités. En faisant ressortir les racines profondes du refus de la politique d'un peuple hautement politisé, il nous montre les chemins qu'emprunte celui-ci pour construire de nouvelles façons de « faire de la politique ».
Le 1er mai 1890, une grande journée internationale de manifestations en vue de réduire à huit heures la durée légale de la journée de travail. Le 1er Mai est né, fruit des luttes ouvrières du 19e siècle finissant.
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Le but de ce livre est de recueillir de façon concise les informations de la presse et quelques réflexions politiques.
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Une bombe nucléaire sur Paris ! La capitale détruite dans un rayon de 10 kilomètres ! L'incendie fait rage ! Des millions de victimes ! Impossible ? N'est-ce pas à cela pourtant que nous conduit l'infernale course aux armements qui a transformé notre monde en « poudrière » ? Pouvons-nous encore conjurer l'absurde, l'explosion de la Terre, la « guerre des étoiles » ? Les deux « Grands » peuvent-ils s'entendre pour éviter un Hiroshima planétaire ? L'Europe, devenue champ de manoeuvres, a-t-elle les moyens d'intervenir, de refuser le rôle d'otage ? La France peut-elle désarmer et rester neutre ? Est-il possible justement de rester neutre et d'attendre ? Ces questions, d'autres encore, celle d'un hypothétique « équilibre » entre l'Est et l'Ouest par exemple, se bousculent dans les têtes. Sous des formes diverses, manifestant son désir de paix, dépassant les clivages politiques et sociaux et les barrières idéologiques, le « 3e Grand » offre au monde une chance d'échapper à l'anéantissement. L'auteur de ce livre ne propose ni solutions ni réponses toutes faites. Il en appelle à la réflexion et à l'intervention de chacun pour que s'épanouisse le premier des droits de l'homme : le droit de vivre en paix, le droit à l'existence.
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Le roman français se meurt, le roman français est mort. Deux chroniqueurs littéraires s'insurgent contre cette fâcheuse tendance à se complaindre dans l'oraison funèbre. Tout au contraire le roman français vit et, pour nous le démontrer de la façon la plus certaine qui soit, ils nous invitent à un passionnant voyage parmi les « nouveaux territoires romanesques », à travers les thèmes et les écritures d'une vingtaine d'auteurs dont les oeuvres ont émergé la décennie écoulée. Un voyage littéraire où la conviction épouse les traits de l'analyse de la passion anime l'étude.
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Il n'y a pas d'activité plus répandue - pour peu qu'on apprenne à la voir - que l'activité scientifique, c'est-à-dire la capacité à chercher, à formuler des hypothèses, à inventer. L'hypothèse créatrice, essence même de la science ? Mais alors, de quelle conception philosophique du monde est-elle l'expression ? Dans ce livre, chacun des auteurs a mis en question, pour lui-même, la fausse rigueur positiviste de l'enseignement scientifique traditionnel, parce qu'il lui devenait insupportable que soit exclue du savoir, comme invention, la masse des élèves, des étudiants, des enseignants, et donc des hommes. Par des chapitres théoriques s'appuyant toujours sur des pratiques, mais aussi par des séquences de classes et de stages racontées, analysées, il s'agit de donner au lecteur des outils pour la transformation de son regard sur la science, sur le monde et sur sa pratique d'éducateur, où qu'il l'exerce, afin de pousser jusqu'au bout la seule exigence qui tienne, celle de la réussite pour tous les petits d'hommes. En définitive, pour le droit des hommes à l'égalité. Le Groupe français d'éducation nouvelle est un mouvement qui s'est donné pour but la transformation de l'école dans le sens de la lutte contre l'échec et la ségrégation scolaires, contre le processus d'aliénation à l'école, pour la réussite de tous les enfants.
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Pourquoi les grandes usines métallurgiques de Montluçon devinrent-elles un cimetière industriel et pourquoi un parc tertiaire surgit-il sur ces friches ? Pourquoi boutiques de luxe et agences bancaires envahissent-elles le quartier ouvrier de la Ville-Gozet et pourquoi, dans les grands ensembles, des familles sombrent-elles jusqu'à en perdre la notion du temps ? René Ballet a pris le pouls de cette ville sinistrée et renaissante. Parcourant le centre. Traînant dans des bistrots sortis d'un film de Carné. Questionnant chef d'entreprise et syndicalistes, historien et fraiseur sur machine à commande numérique, docteur et metteur en scène. Comme un « localier », ces correspondants assurant les rubriques locales. Mais il a aussi accompagné Pierre Goldberg, maire communiste de Montluçon. Stopper le déclin, repartir, s'adapter aux mutations : est-ce possible ? La réponse, il ne l'a pas cherchée dans les discours mais sur le terrain.
Les propositions des communistes face aux mutations scientifiques et technologiques.
À l'exception de quelques pamphlets, essais de circonstance et thèses intemporelles ou partielles, peu d'ouvrages proposent, comme celui-ci, une analyse globale et cursive de la droite, associant le regard sur la continuité historique aux enjeux d'aujourd'hui. Or cette analyse est d'autant plus indispensable qu'avec l'expérience d'un gouvernement socialiste homogène et le départ des communistes du gouvernement, c'est la signification du clivage droite-gauche qui se trouve remise en débat. Le développement de stratégies concurrentes au sein de la droite signifie-t-il pour autant l'existence de plusieurs droites ? Inversement, l'accord des divers partis de droite sur un même projet implique-t-il automatiquement un accord tactique ? Mais la droite, est-ce seulement des partis ? Son intervention sur les rapports sociaux passe-t-elle uniquement par le recours à l'État ? Comment, dans la profonde mutation politique en cours, évaluer le dispositif et les enjeux immédiats de sa bataille en vue des prochaines échéances de 1986 et 1988 ? Au moment où tous les observateurs politiques cherchent à saisir les stratégies possibles des formations de la droite, celles-ci affirmant tour à tour leur unité de courant et leurs différences, cet ouvrage propose une réflexion sur la droite considérée dans l'ensemble du système sociopolitique où elle s'est construite, impliquant à la fois le jeu des institutions, de l'économie et des individus, toutes réalités enchâssées désormais dans la crise.
Contrairement au mythe, la classe ouvrière n'a pas disparu, elle s'est au contraire élargie à de nouvelles catégories de travailleurs et rapprochée de bon nombre de couches salariées.
Guerre des étoiles, terrorisme, faim, misère, apartheid... la souffrance et les conflits ensanglantent le monde. La Terre est mise à mal. Et pourtant elle tourne!
1964 : François Mitterrand dénonce comme un coup d'État permanent l'incroyable « domaine réservé » dont dispose le président dans les institutions de la Ve République. Il y voit le complément obligé de la domination de la haute finance. 1986 : François Mitterrand préside depuis cinq ans, et il n'y a plus de « domaine réservé » : les pouvoirs de l'Élysée n'ont pratiquement plus de limites ! C'est le complément obligé d'une domination sans partage de la haute finance sur toute la vie du pays et des gens. Le coup d'État continue... Les auteurs de ce livre décrivent le fonctionnement concret de cette monarchie élective, son lien organique avec le pouvoir patronal dans les entreprises, et son objectif essentiel : restructurer les comportements en vue d'une « bipolarisation » de la vie politique excluant le courant révolutionnaire. En s'appuyant sur les pratiques sociales les plus neuves, ils montrent qu'agir pour démocratiser toute la vie sociale et agir pour sortir de la crise, ne peuvent qu'aller du même pas. Les auteurs sont philosophes de formation. Jean-Paul Jouary est rédacteur en chef de l'hebdomadaire Révolution, et membre du Comité central du Parti communiste français. Arnaud Spire est journaliste à l'Humanité.
Plongeant dans l'histoire du socialisme, projet et mise en oeuvre confrontés, se mesurant à l'infinie variété des formes que celui-ci revêt à travers le monde, cette étude ouvre les voies d'une compréhension renouvelée de la vie des sociétés socialistes, de leurs contradictions et du mouvement qui les porte.
Pourquoi, à l'heure où les « gagneurs » sont à l'honneur, le CNPF demeure-t-il un sujet tabou ? Pour quelles raisons le fonctionnement, les moyens, les hommes de la Confédération nationale du patronat français relèvent-ils toujours d'un continent inexploré ? Après leur enquête sur les grandes fortunes, c'est sur la piste des patrons que Jack Dion et Pierre Ivorra se sont lancés. Pour reconstituer la face cachée de l'histoire du mouvement patronal, ils en ont rencontré les principaux responsables, ils ont assisté à des séminaires pour P.-D.G. en herbe, remonté les filières d'une organisation très puissante. Ils ont cerné sur le terrain les liens structurels et économiques entre le CNPF et les partis politiques. C'est donc à un véritable voyage à l'intérieur du monde patronal que l'on est ici convié. On découvrira ses hommes publics, mais aussi ses hommes de l'ombre. Son organisation, modèle de centralisme antidémocratique. Ses moyens, qui relèvent d'un racket pur et simple, ses coups tordus et ses mauvais coups. Ses méthodes d'intégration les plus poussées. Cet ouvrage est unique : aucun livre n'avait jusqu'ici analysé aussi concrètement l'emprise du CNPF sur la vie sociale.
« Les anciens arrivent une demi-heure à l'avance pour bichonner les machines », dit l'un. « Ces machines dégueulasses... la seule chose à faire, c'est de tout brûler », dit l'autre. Le premier est de vieille tradition ouvrière ; le second, un déraciné de la terre. Le monde de l'usine en 1987 est ce monde de conflits : entre travailleurs et patronat d'abord, mais entre mentalités aussi, forgées dans et par l'usine, par et contre le patronat. Monde en mutation : les fameuses technologies bien sûr, mais aussi les méthodes. « La participation, c'est mieux qu'avant... » « C'est un piège ! » Les avis étaient partagés lorsque la direction de cette grande usine métallurgique commença à parler de « participation ». Aujourd'hui, on y débat de gestion financière dans les ateliers. C'est que les travailleurs ne « participent » pas, ils interviennent. « Ces discussions n'apportent pas de certitude, se plaint l'un des participants. Elles soulèvent des questions. » Et si c'était la seule ambition de ce livre écrit « sur le tas ». Sorte de journal de voyage dans le monde, interdit, de l'usine. Un monde que l'auteur connaît bien.
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