Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Le plus controversé des leaders syndicalistes. Taxé de gauchisme par les uns, de collaborationisme par les autres, André Bergeron ne cesse depuis plus de 30 ans de combattre pour la justice sociale, dans le respect de la démocratie. Au service des travailleurs, il lutte pour la liberté quotidienne, refusant d'inféoder son syndicat à tout système, à tout parti. Un syndicat pas comme les autres ? Un syndicat à « l'américaine », à « l'allemande » ? Un syndicat indépendant... celui de la vraie Démocratie ? « Il n'est pas de démocratie véritable sans syndicalisme libre, totalement indépendant des partis politiques et de l'État. Les syndicats ont pour mission éternelle de défendre les intérêts matériels et moraux de la classe ouvrière. Je crois plus aux hommes qu'aux systèmes, quels qu'ils soient. Par contre, je crois à la nécessité du combat à travers l'action réformiste. Il appartient au mouvement syndical de combattre tout ce qui peut être injuste dans le monde où nous sommes. La C.G.T.F.O. maintiendra son orientation de toujours, entre la réaction et l'aventure... »
Au-delà d'une analyse au vitriol de cinq ans d'exercice désastreux du pouvoir par un président qu'il ne nomme jamais, Philippe de Saint Robert fait justice de ce mythe enfoncé dans la tête des Français, à grand renfort de propagande : la crise. Il s'agit en fait d'une gigantesque « arnaque » par compagnies pétrolières et Amérique interposées, aidées par leurs commensaux atlantiques en Europe, et, en France, par ceux qui s'obstinent à se faire les suppôts de manoeuvres conduisant le pays à sa ruine. Philippe de Saint Robert, avec un bonheur de plume exceptionnel, une documentation de première main et des sources inédites, dynamite en 150 pages les discours officiels prêchant la résignation devant la déesse Crise, qui masquent en réalité l'incompétence, le cynisme de nos gouvernants, leur souci de chloroformer l'opinion. Écrit par un homme qui ne se résout pas à la vassalisation de la France, « Dieu, que la crise est jolie ! » démonte, point par point, la formidable machination pétrolière, économique, politique dont nous subissons tous les conséquences.
La civilisation télématique est commencée. Les ordinateurs, les robots et les réseaux électroniques vont envahir notre vie quotidienne. Plus la peine d'aller à l'école, de fouiller dans une bibliothèque ou de consulter un médecin, il suffira de pianoter quelques instants sur un clavier et toute la mémoire du monde apparaîtra sur l'écran, à domicile. Une telle révolution ne va pas sans dangers : aggravation du chômage, menace pour notre industrie face à la concurrence des trusts américains et japonais : Texas Instruments, A.T.T., Fujitsu, Toshiba... Péril pour notre identité culturelle : relayée par les satellites, l'american way of T.V. life s'installe en Europe ; stockées dans d'immenses banques de données, nos idées, nos pensées, nos mémoires nous échappent peu à peu. Pour la première fois, une enquête minutieuse décrit sans complaisance ces nouvelles dimensions de notre avenir. Et au-delà des rapports officiels rassurants et des colloques lénifiants, Mémoires Volées aboutit à un constat : la France prépare mal son entrée dans les années quatre-vingt.
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Elles sont plus de deux mille, dissimulées derrière les barreaux de l'administration pénitentiaire. Dix mille détenues qui ne font jamais la une de l'actualité. La résignation semble être le maître-mot de ces femmes prisonnières, surtout lorsqu'elles sont condamnées à de longues peines pour des délits familiaux.
Les anciens animateurs de Témoin n° 1 multiplient, dans une analyse rigoureuse, les exemples de déficiences juridiques de notre pays et dressent un tableau vivant, et parfois tragique, de nos institutions et de nos mentalités.
« Je vous embauche à 130 heures par mois, vous signez ce contrat, mais on est d'accord : vous faites 190 heures, compris ? » Comment défendre ses droits lorsque l'on est sous la menace du chômage ? C'est une horreur sociale que nous découvrons avec l'auteur à travers ses visites au coeur de Paris. Bijouterie, maroquinerie, confection, hôtellerie, restauration, commerce, bâtiment, métallurgie, chimie : derrière les vitrines, locaux insalubres, ateliers inflammables, pointeuses truquées, faux temps partiels... Parfois, le récit se fait insoutenable : une main coupée sur un chantier, une sous-traitance illicite qui fait deux morts, un manoeuvre malien écrasé. Parfois c'est l'infarctus du cadre supérieur, parfois c'est la blessure intime à cause de l'usure, parfois le sursaut pour la dignité, la lutte. Sur-travail, sous-travail, sans-travail... la déréglementation fait rage dans la vie quotidienne des salariés soumis à la flexibilité, au stress, aux accidents du travail, aux maladies professionnelles, aux horaires à rallonge, au chantage à l'emploi. Tel est le décor ordinaire que traversent ceux qui visitent les entreprises aujourd'hui, inspecteurs et contrôleurs du travail. Gérard Filoche est l'un d'entre eux : il décrit, analyse, mais interprète aussi. Ce livre n'est pas seulement le récit d'une rencontre quotidienne avec le « travail jetable ». C'est aussi un plaidoyer illustré, concret, pour un projet social, les 35 heures hebdomadaires, sans perte de salaire, qui pourrait créer des emplois et redistribuer les richesses.