Bien loin de présenter un système du libertinage, Crébillon oppose entre elles des visions individuelles. Plutôt que des conquêtes, il choisit d'évoquer toutes sortes de défaites et de déceptions. Cet ouvrage se propose donc d'examiner les romans de Crébillon sous l'angle de la subjectivité et de l'imaginaire personnel des acteurs.
« J'ai juré de vous émouvoir - d'amitié ou de colère, qu'importe ? » Bernanos dérange afin d'éveiller, ébranle les certitudes mais amène son lecteur, saisi tout à coup par une voix douloureuse et tendre qui l'atteint au plus profond, à « lire entre les lignes », à déchiffrer ses rêves ou ses angoisses. Bernanos interroge et suggère plus qu'il n'affirme, dans une oeuvre romanesque dont les figures ne sont que signes d'un autre univers, au-delà ou en deçà de cette surface de nous-mêmes qui limite et emprisonne. Pierrette Renard, par une analyse de ces deux catégories du récit que sont les personnages et l'espace, met en évidence une peinture de la modernité sentie comme immanence, comme solitude, comme perte des liens et du sens. Mais cette fiction suggère aussi l'insaisissable de l'être et le mystère de la vie intérieure, tandis que la Correspondance et Les Enfants humiliés dessinent la figure de l'écrivain anticipant ou répétant tour à tour le destin de ses personnages.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Communications du colloque sur les oeuvres élisabéthaines pour les programmes d'agrégation et du CAPES d'anglais 1992. Prix de lancement jusqu'au 20-4-92 : 40 F.