Max Jacob, qui fut son ami, appelait Carlo Rim « l'Arlequin de sa génération », parce qu'il a fait tous les métiers. Ce méridional bon teint a été dessinateur, essayiste, journaliste, romancier, photographe, directeur de revue, scénariste (Justin de Marseille, Hercule, le Mort en fuite) et enfin auteur réalisateur (la Maison Bonnadieu, Virgile, Escalier de Service, les Truands, le Petit Prof et cette fameuse Armoire volante qui reste l'un des meilleurs rôles de Fernandel). Avoir fréquenté tout le monde et tous les milieux permet à Carlo Rim d'évoquer aussi bien Marcel Pagnol que Céline, Simenon que Cendrars, Raimu que Montherlant, le gangster Carbone qu'Antonin Artaud ou Robert Desnos, en observateur attentif, amical ou féroce. i
À l'écoute des créateurs, mais à l'écoute plus encore de leur création, Jean Burgos essaie de saisir quelques-uns des processus à l'oeuvre dans toute oeuvre afin de dégager les sentiers qu'ils balisent, d'éprouver les parcours qu'ils proposent et, s'il se peut, d'en retirer plaisir plus grand.
De la Renaissance à la fin du XXe siècle, l'obsession de la conservation et de l'archive est restée la même, mais les modalités de la représentation ont changé. Ce recueil entend reformuler, préciser et discuter les principaux enjeux de la relation qu'entretient la création actuelle avec le passé métaphorisé par l'imaginaire archéologique.
Panorama du romantisme littéraire et artistique, de cet âge des révolutions et du rêve, où une société redécouvrait le sens de la nature et du patrimoine, exaltait les vertus de la liberté et de la force du destin individuel...
Une approche de la conception pascalienne de l'absolu, à la lumière de laquelle il devient possible d'interpréter son intransigeance et sa haine de toute complaisance, telles qu'elles s'expriment dans les Lettres V à X des Provinciales sur les procédés des casuistes.
Ces personnages mythiques, nés à Séville, sont si forts et si spectaculaires qu'ils ont été portés sur la scène du théâtre et de l'opéra. Dans une approche historique, l'auteur a retrouvé les sources et la genèse des oeuvres qui ont permis la création de ces personnages. On le suit dans ses recherches à travers l'Europe, les siècles, la littérature...
C'est un nouvel éclairage sur Proust qui est ici mis en valeur grâce à la confrontation des 70 tableaux qu'il préférait et de ses écrits, extraits de $$A la recherche du temps perdu$$ ou des essais et critiques d'art qui s'y réfèrent. Prix jusqu'au 30-12-90 : 420 F.
Un abécédaire végétal et animal fait à partir de $$Jean Santeuil$$ et de $$A la recherche du temps perdu$$.
Des photographies de famille qui permettent de suivre l'itinéraire de Georges Bernanos. Cet album, comportant de nombreuses citations et commentaires, complète la biographie faite par Jean-Loup Bernanos chez Plon.
Essai sur le Japon dans l'oeuvre de Malraux : correspondances et conférences souvent inédites, photographies, discours et entretiens.
Faisant jouer divers éclairages, ce livre s'attache à mettre en perspective la pensée de l'image et le tissu complexe de ses relations avec le texte littéraire : comment l'image a été et se trouve aujourd'hui réfléchie dans son rapport au réel, au visible comme à l'invisible, comment elle-même réfléchit à sa manière lorsqu'elle nous envoie un message le plus souvent chiffré. Silencieuse et éloquente, bavarde dans ses représentations emblématiques, parfois muette dans les peintures qui veulent se borner à émouvoir sans rien dire, toujours étrange, l'image, qui n'est point si sage, est aussi l'art de dissimuler ce qu'elle simule. Sans méconnaître la spécificité du texte et de l'image poétique, ni celle des arts visuels et de la peinture, sans masquer les différences entre le dicible et le visible, on a tenté d'évaluer, à différents moments de l'histoire et dans différents types de dispositifs, les relations instables et précaires entre ces soeurs jumelles, et rivales en mimésis, que sont la poésie et la peinture, ennemies intimes, alliées familières.
Un ouvrage illustré précisant la nature des apports et des créations de cette école d'avant-garde créée par Isidore Isou à Paris en 1945.
Deuxième volume qui regroupe des articles sur les relations entre la littérature et les arts (cinéma, théâtre, musique) en regardant en particulier comment s'écrivent les oeuvres fantastiques.