Certains très jeunes enfants agissent de façon si violente que leur entourage familial et scolaire s'en alerte et parfois déclare forfait. Dans les établissement spécialisés, des enfants plus âgés peuvent présenter les mêmes formes de violence. Comment comprendre les agissements de ces enfants ? Peut-on y répondre de façon thérapeutique ? Telle est la problématique abordée par les auteurs.
Pourquoi certains enfants, en dépit des carences, des abandons, des agressions, des traumatismes qu'ils ont subis, résistent-ils ? Quelles sont les forces, les capacités qu'ils mettent en oeuvre pour affronter les situations difficiles de leur vie ? Comment se construisent-ils malgré tout ? Le concept de résilience, emprunté à la physique où il décrit la capacité des matériaux à retrouver leur forme originale après avoir subi des déformations par pression, traduit cette part de liberté dans le mode de réaction adaptative de ces enfants. La résilience n'est pas un vaccin contre la souffrance mais une démarche personnelle qui restaure l'estime de soi. C'est aussi une façon positive et réaliste de prendre en charge les victimes, qui peut servir de base à une prévention réelle des séquelles immédiates et à long terme de situations traumatiques. Les auteurs de cet ouvrage proposent leurs réflexions et leurs expériences sur cette façon originale d'aborder la souffrance, et ouvrent des perspectives d'intervention renouvelées à ceux qui s'occupent des enfants et des victimes.
Des professionnels de la petite enfance apportent des éléments de réflexion sur la place de la motricité et du mouvement dans le développement de l'enfant.
Les auteurs apportent leurs expériences très variées sur les groupes, exposent l'originalité de leurs recherches et de leurs travaux pour les confronter et les situer dans l'ensemble des approches thérapeutiques actuelles.
Juristes et psychanalystes s'attachent aux problèmes liés à la filiation. Celle-ci fonde un être humain et la réduire à la transmission des caractères biologiques procède de la dérive génétique qui imprégna le nazisme.
Dans le cadre d'une réflexion sur les conséquences de la séparation parentale sur l'enfant, un psychologue et une pédiatre ont mené une étude sur deux ans dans l'Isère, auprès de plus de 3.000 enfants scolarisés en 6e. Ce travail met en évidence une éventuelle différence d'adaptation selon l'âge où survient la séparation des parents et selon la relation qu'il a avec son père.
Des textes qui disent qu'il est important de partager des moments d'émotions, de rêveries et de plaisir avec un bébé.
L'expérience du passage (mise au monde, parentalité), dans les entrelacs de la séparation, sous la plume d'obstétriciens, pédiatres et psychologues.
Peut-on devenir parent d'un bébé exposé, promis au handicap, à la maladie, à la mort, à l'avenir assigné? Peut-on investir un tel bébé, l'adopter, l'aimer? Comment peut-on accompagner parents, enfants et équipes, dans ces cas-là?
Que la psychanalyse quitte son cadre de référence pour s'intéresser au champ du soin et de la pédagogie a suscité, au sein des milieux concernés, non seulement réticences, débats passionnés mais aussi bouillonnement des idées et créations... C'est dans ce contexte qu'est né - voilà cinquante ans - le centre Claude Bernard dont le projet était d'associer la psychanalyse à l'exploration et au traitement des difficultés psychologiques, pédagogiques et familiales de l'enfant et de l'adolescent. Cet ouvrage rend hommage à cette expérience novatrice qui a été à l'origine des centres médico-psychopédagogiques. L'introduction de la psychanalyse en institutions pour enfants et adolescents a sans aucun doute produit des effets dynamiques. De la psychopédagogie, de la psychothérapie aux consultations, aux entretiens familiaux et aux groupes thérapeutiques, les auteurs réunis ici donnent un large aperçu des possibilités thérapeutiques créées par la prise en compte de l'inconscient dans l'approche des troubles de l'enfant et de sa famille. En acceptant de questionner leurs pratiques - la psychanalyse comme support théorique, la présence de psychanalystes dans les équipes pluridisciplinaires, la conduite de psychanalyses d'enfants en institution... - , ils proposent au lecteur un débat d'idées et participent ainsi à l'évolution du modèle freudien, leur référence commune.
Cet ouvrage, issu d'une réflexion commune de divers professionnels oeuvrant auprès de jeunes, tente de dénouer les fils de la violence moderne des jeunes, qui est tout autant la marque de leur souffrance que celle des adultes qui ont du mal à leur faire une place parmi eux. Issu des travaux d'un colloque du GRAPE.
L'écriture est un acte de langage. Quelle en est la valeur en tant qu'objet culturel dans la construction du sujet adolescent et de son devenir social?
Le bébé imaginaire est une des terres promises de la grossesse, et ses charmes (est-ce une fée ou une sorcière?) sont absolus. Mais qu'est-il donc cet enfant tout droit issu des imaginaires parentaux? Quelle énigme soutient-il et quel manque vient-il combler? Quelles peurs est-il censé exorciser et pour combien de temps.
Naître ici de parents venus d'ailleurs se conjugue de mille et une façons, singulières. Comment se reconnaître parents de cet enfant et comment lui transmettre cette part d'histoire et de vie si féconde qu'ils ont emportée avec eux en migrant?
Décrit l'enfant et son développement libidinal en exposant une vision d'ensemble de la théorie freudienne et en présentant les psychanalystes qui ont apporté des concepts novateurs. Montre également les divergences dans les conceptions de la temporalité : prépondérance du temps chronologique chez les auteurs anglo-saxons, temps logique chez Lacan.
Avec et à travers son écrit, c'est à une invitation à réfléchir sur la nature des relations entre les humains que nous convie Michèle Taïeb. Elle apporte un témoignage important ; il n'y a en effet que très peu, sinon pas du tout, de récits évoquant ce qu'ont pu ressentir des frères ou des soeurs d'un enfant handicapé, autiste ou psychotique...