Pourquoi et comment des adolescents se mettent-ils à consommer du cannabis ? Comment s'en rendre compte, comment réagir ? Des repères, des conseils, et des réponses aux parents d'adolescents fumeurs de joints.
« Vous devriez l'emmener chez le psy... » Quel parent n'a jamais frémi en entendant cette phrase d'un enseignant ou d'un pédiatre ? Difficultés scolaires, isolement en cour de récré, pipi au lit, turbulence excessive, agressivité... ou symptômes liés à des événements comme un deuil familial, la séparation des parents, un déménagement. Faut-il que jeunesse se passe, ou seraient-ce les signes d'une souffrance cachée et d'un profond mal de vivre ? Une psychothérapie est-elle nécessaire ? Combien de temps dure-t-elle ? Quels sont les tarifs ? Comment se déroule la première consultation ? Le psychothérapeute intervient-il dans l'intimité de la vie familiale ? Peut-il garantir un résultat ? D'un ton apaisant, Geneviève de Taisne nous invite à délaisser nos peurs et nos tabous pour entrer de plain-pied dans l'espace analytique. « La dame dont le métier est d'écouter les ennuis » nous fait vivre, de l'intérieur, les étapes de la thérapie d'enfant. Car « la thérapie est là pour permettre aux enfants de profiter au maximum de la vie qui est en eux, avec l'accord et la confiance de leurs parents. »
J. Arènes, psychologue, psychothérapeute et psychanalyste, aborde ici les différentes facettes de la paternité, s'appuyant sur des textes littéraires et psychanalytiques, et sa propre expérience dans ce domaine. Ce livre propose aussi des conseils pour exercer le métier de père au quotidien.
Un ouvrage traitant de problèmes particulièrement cruciaux qui sont au coeur des débats entre familles, éducateurs et thérapeutes.
Dès son plus jeune âge, l'enfant expérimente une série de petits ou grands deuils qui constituent pour lui un apprentissage de la perte : entrée à l'école, déménagement, éloignement des jours heureux de la petite enfance, disparition d'un être proche... L'existence apparaît comme une suite de séparations, liées à l'écoulement du temps. Comment nous y préparer et accompagner les enfants dans ces deuils nécessaires ? Faut-il leur parler de la mort ? Avec quels mots, et dans quelles conditions ? Les larmes réparent-elles le chagrin ? La crise d'adolescence est-elle un deuil de l'enfance ? Pourquoi certains jeunes sont-ils fascinés par le morbide ? Le divorce cause-t-il un choc comparable à la mort ? Peut-on affronter le manque et dépasser sa douleur ? La mort, réelle ou symbolique, représente le véritable tabou de cette fin de siècle. Ne faut-il pas apprendre à reconnaître et à accepter nos peurs, pour parvenir à goûter la saveur infiniment précieuse de la vie ?
Mais que peuvent-ils bien inventer avec leurs cousins ? Que vivent-ils au centre de loisirs ? Comment leur séjour chez Mamie se passe-t-il ? Sont-ils heureux en classe de nature ou au camp de vacances ? Des parties de cache-cache dans la lande, des amitiés éternelles ou le gros chagrin d'un soir car « Maman n'est pas là »... voici les jours sans les parents ! Qu'il soit désiré ou involontaire, préparé ou non programmé, ce temps où l'enfant vit loin de ses parents n'est jamais anodin : c'est celui de l'ouverture au monde et des profondes métamorphoses. L'enfant en sort toujours transformé. Nicole Fabre nous conte ces moments uniques à la lumière de son expérience de psychothérapeute et de ses souvenirs intimes. Par de nombreux témoignages d'enfants d'hier et d'aujourd'hui, elle restitue avec justesse les ressorts psychologiques permanents qui animent l'enfant, ses parents et ses éducateurs au cours de « jours pas comme les autres ». Les adultes trouveront ici des conseils et des suggestions pour aider les enfants à acquérir confiance et autonomie, sources de liberté.
L'angoisse est inséparable de la vie de l'enfant et prend des formes multiples et des apparences déguisées. Si elle s'installe, cette inquiétude profonde peut gêner l'enfant dans ses relations aux autres et dans son développement. Il importe donc de la débusquer pour la formuler et la maîtriser. Vaincu, ce sentiment d'angoisse devient un moteur pour mieux grandir.
Pour s'humaniser et grandir, l'enfant a besoin de connaissances et de savoirs, mais aussi de points de repères, de sécurité et de confiance. L'auteur s'attache à montrer que les repères de base, l'apprentissage des limites, sont des facteurs primordiaux pour l'enfant et sa famille. Enfin, la valorisation de son imaginaire et la transmission de valeurs spirituelles ne doivent pas être oubliées.