« Pour continuer sur votre rapport à Flaubert, que représente pour vous la maîtrise de la langue ? La maîtrise de la langue, à mes yeux, est une question purement technique, presque subalterne. Ce qui est premier, décidément, c'est la vision qu'on a de ce qui existe et qui n'existe, en partie, qu'autant qu'on le voit. La langue, le français en l'occurrence, est fixée depuis quatre siècles. Elle n'a pas énormément changé. Le monde, en revanche, a été, dans cette même période, le siège de tels bouleversements, révolutions, métamorphoses, qu'à peine on le conçoit. Il est nécessaire de connaître les ressources de l'idiome, d'en avoir l'usage, ni plus ni moins que n'importe quel ouvrier a celui des outils de sa profession. Ceci admis, le reste est affaire d'application, de temps, de peine, ce qui est la loi commune. »
L'Occitanie du XIIe siècle a donné à l'Occident la première grande littérature de notre ère. Ce recueil montre que celle-ci gagne encore à être étudiée dans son contexte historique, social, religieux et linguistique. Il apporte des vues neuves sur les cités et les lignages, les genres et certaines individualités représentatives, ainsi que sur la réception des troubadours dans les siècles suivants.
Récitatif poétique sur le port de Bordeaux et son histoire. Texte d'un spectacle créé le 4 mai 1993 à Bordeaux au Théâtre du Port de la Lune.
Le domaine de Françon, créé en 1882 par de riches Anglais, a vu passer le Gotha de la grande villégiature à Biarritz, puis une colonie de vacances depuis 1949. Une présentation de ce patrimoine original autour de photos de famille.