Dans un tribunal ô combien proche d'une juridiction d'exception, défile le peuple victime d'un pouvoir absolu. Chaque acte relate ce que furent les avatars de l'ancien régime, avec l'espoir de ne pas voir ceux-ci se renouveler.
L'aube les extrait de leur habitacle de fortune, le crépuscule les y ramène fourbus, mais toujours auréolés de ce nimbe d'affection féconde, si pourvoyeur de flocons d'espoir. Dans la rue batifolent ces enfants en déshérence. La plupart n'atteindront pas l'adolescence. Ces femmes généreuses et ces enfants sont de l'autre côté de la palissade, protégeant l'autre univers des satiétés.
Fille ou garçon mon enfant portera une couronne de sourires sur le dos de l'écho qui murmure « Maman... » quand le pétale du flamboyant est prisonnier de la pénombre du vautour qui susurre « Papa... »
Cette comédie en trois actes a été créée pour la jeune Troupe nationale de théâtre de Guinée qui l'a jouée en avril 1990 au Quatrième festival théâtral d'Évry (Francophonies d'acteurs) où elle a obtenu le Becker d'or de la meilleure troupe. De son côté, la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) lui a décerné son Prix du meilleur texte. Et le Burkina Faso lui a attribué son tout nouveau Prix Sud-Nord.
Au commencement tous les hommes avaient l'échine fléchie ils se déplaçaient à quatre pattes L'homme d'Oldoway fut le premier à se tenir debout il était Africain. Il avait la laine frisée la peau couleur d'anthracite Mais il a été écrit plus tard « Les premiers seront les derniers ».
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.