Tankred est un jeune et impétueux sergent SS, violent, fanatique adepte de la race Aryenne, en garnison au camp d'Auschwitz-Birkenau en 1944. Il découvre fortuitement que du sang juif coule peut-être dans ses veines. Horreur ! Cette situation cauchemardesque est insupportable, elle va ébranler sa vie, et celle des autres autour de lui. Un combat acharné se livre en son coeur, entre croix gammée et étoile juive. De quel côté se trouve sa vérité, où placer sa fidélité, comment obtenir la liberté ? Écartelé entre folie et rédemption, que va-t-il choisir ? Ce récit est une fiction, mais sur un fond historique exigeant très documenté. Il nous saisit, nous empoigne sans ménagement, nous plonge dans l'enfer d'Auschwitz, et nous entraîne, avec suspens et émotion, au sein des affres d'un coeur torturé. Le parcours de Tankred nous emmène au sommet aride du combat de la conscience humaine, où le jeune SS sera tiraillé entre la rage de tuer des Juifs par idéologie et fidélité farouche à Hitler, et la tentation de mourir lui-même en Juif comme son Peuple. Son parcours nous montre combien l'homme le plus abîmé dans le mal, et possédé par lui, peut laisser surgir de lui la Lumière qui l'habite, malgré tout, et opter pour le Bien.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
«Nous proposons ici quelques problématiques philosophiques, développées sans références explicites aux grands textes ni aux génies du passé - et, de surcroît, sans volonté de privilégier nos propres convictions. Pour chaque question, nous avons cherché à illustrer comment pourrait se présenter le débat et à dégager quelques lignes de défense typiques de chaque courant retenu. Les courts exposés qui en ont résulté sont en quelque sorte anonymes et n'ont, si l'on ose dire, aucun auteur individuel digne de mention: ce sont des positions qui s'y expriment plus que des personnes. Notre but est de proposer à des néophytes un avant-goût de l'aventure philosophique, sans plus. Nous ne dirions assurément pas à nos lecteurs: " Grâce à nous, vous saurez tout de la philosophie! " Nous souhaitons en revanche que, si notre travail n'a pas été trop mal fait, on aura une petite idée du genre de ruminations qui trottent dans la tête des philosophes - et nous espérons qu'une fois attiré par le débat on se prendra au jeu.»
«INFORMER» À l'heure des réseaux sociaux et du Web 2.0, où en sont les relations entre l'art actuel et les médias? La réflexion sur les paradoxes des relations entre les principaux acteurs de la communauté (critiques, artistes et institutions), palpable dans coulisses de l'art actuel, remet à l'ordre du jour la nécessité de se demander si les codes relationnels et médiatiques du monde de l'art agissent positivement ou négativement sur le développement des pratiques et sur la réception publique des oeuvres. Ainsi, l'article de Sébastien Hudon examine la rhétorique journalistique autour de la polémique de la fontaine de Tourny à Québec, Jean-Pierre Guay traite de la singulière réussite de l'émission de radio l'Aérospatial et Elena Lopez Martin analyse l'évolution du Net.art. Section « Néomédias » : retour sur l'exposition Ryoji Ikeda à la Fondation DHC/ART et le travail photographique intimement lié à la création numérique de Thibault Brunet.
Notre rapport au temps est rempli de paradoxes. Dans nos sociétés qui valorisent à outrance la jouissance éphémère d'une consommation sans lendemain, la finitude de nos existences - tout aussi éphémères - tend à être évacuée au profit d'un idéal de jeunesse éternelle ; la révolte est passagère, mais elle sème des germes de changement dans le temps long de l'histoire ; l'expérience de la beauté et de l'infini ne peut se vivre que dans un instant très court ; les oeuvres d'art éphémères laissent des traces plus pérennes qu'on ne l'imagine... Derrière toutes ces apories se dessine la nécessité d'être à l'écoute de la fragilité au coeur de la vie. Ce dossier nous y convie.
Le Québec est une des sociétés les plus sécularisées dans le monde. Malgré le peu d'espace que la religion y occupe aujourd'hui dans la sphère publique, on constate néanmoins un regain de l'athéisme militant, notamment dans le cadre du débat sur la laïcité de l'État, jetant le discrédit sur le phénomène religieux. Ce dossier tente d'explorer les visages d'un athéisme ouvert à un dialogue essentiel entre athées et croyants, au-delà de l'affrontement stérile. Salutaire aux uns comme aux autres, ce dialogue permettra d'approfondir non seulement le sens de l'existence, mais aussi celui de la laïcité et de la démocratie, dans une époque où l'argent s'érige à bien des égards comme un nouveau Dieu et son culte comme une nouvelle religion. À lire aussi dans ce numéro: un débat sur le retour du Canada au sein des missions de paix de l'ONU; un texte sur la guerre oubliée au Yémen; et une analyse sur le revenu minimum garanti, mesure qui pourrait bientôt être adoptée au Québec.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
La voix est un corps sonore qui voyage dans le temps et dans l'espace. Les « transports » de la voix ne sont pas seulement des élans spirituels, émotifs ou pulsionnels, ils sont aussi des combinés téléphoniques, des écrans télévisuels, des haut-parleurs, des radios : les « milieux » de la voix se diversifient et se multiplient avec les médias et les formes de télécommunication, mais si la technologie hante nos imaginaires contemporains, elle reste en prise tant avec la question du sujet et du corps qu'avec celle du collectif ou de la machine elle-même et de ses résistances. Entre la voix de l'âme, du coeur, du peuple (des régions, des femmes, des hommes, des jeunes, des minorités), la voix-radio ou la voix-cinéma, le spectre va s'élargissant. Dans cet entrecroisement des voix, on peut constater un mouvement d'atomisation à tous les niveaux. La voix du sujet se dissémine, la voix collective se localise, la voix médiatique se diversifie. Sans doute est-ce là le point de départ de ces imaginaires de la voix. Il s'agit ici de faire travailler des transports et des transferts imaginaires qui relèvent précisément des métamorphoses de la voix moderne et contemporaine en littérature ainsi qu'en théâtre et en cinéma.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.