L'auteur de La Modification fut l'un des principaux écrivains de la génération du nouveau roman. Pourtant sur une oeuvre qui comprend une trentaine de titres, on ne compte que 4 romans écrits entre 1950 et 1960.
Ah ! les grandes vacances ! C'est toujours vers la fin juin que se déclenchent les conflits de génération au sein d'une famille en apparence unie. Cette année, c'est le tour de la dernière qui revendique son droit à l'émancipation estivale, qu'on finit par lui accorder. A une condition toutefois : que l'intéressée prête une oreille attentive à l'histoire que son père entend lui raconter. A la suite de quoi, la jeune héroïne, part en quête d'un aïeul qui a disparu, et qui lui a tant manqué !
Ce sont les moeurs et contradictions de la société française qu'accusent les trois personnages de ce roman qui part d'un fait divers : le suicide collectif d'une famille. Sur fond de crise, d'absence de communication et de difficulté d'insertion, l'héroïne, une adolescente venue des antipodes, renonce à accéder à l'âge à adulte pour partager la folie destructrice du père.
Il était un fois un prince, malade comme tous les enfants. Il ne parlait plus, se nourrissait peu mais était friand en songe. Son passé lui échappait mais un prince, digne de ce nom, s'abaisserait-il à le rattraper ?