« J´ai vu, l´autre jour, un directeur très intelligent d´une école de Belleville, qui me disait : "Ce n´est pas seulement à la campagne qu´on ne sait lire qu´à peu près (...) ; à Paris même, j´en ai qui quittent l´école sans que je puisse affirmer qu´ils savent lire." »Qui est l´auteur de ces lignes ? Nicolas Sarkozy ? Xavier Darcos ? Non, Jean Jaurès !Style, argumentation et philosophie, à l´heure où le président de la République choisit lui aussi d´écrire une Lettre aux éducateurs, rien de plus stimulant que de remonter le cours de la filiation prestigieuse dans laquelle il inscrit sa démarche.Pragmatisme de Guizot, morale prudente de Ferry, ferveur humaniste de Jaurès : on retrouve dans ces lettres avec une résonance troublante toutes les questions de l´école d´aujourd´hui.Dans leur version intégrale, trois lettres exemplaires, trois textes fondateurs sur la noblesse de la vocation enseignante.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Les auteurs entreprennent ici de retrouver les racines du malaise que le modèle éducatif français porte en germe dès l'origine, et de poser les termes nouveaux d'un débat de fond.
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"Officiellement, je suis institutrice. Ce que tout le monde ignore c´est que, au cours d´une journée d´école, j´effectue toutes sortes de métiers.
Aujourd´hui, par exemple, j´ai été tour à tour : gendarme, dompteuse de lion, médecin urgentiste, personnel d´entretien, clown, berger, maître de conférences, réparatrice de matériel électroménager, magicienne, cantatrice, bibliothécaire... Et j´en oublie. [...] Sur la piste, de temps à autre, je les ai fait rire, ce qui n´est pas judicieux en ce début d´année où il faut s´imposer. Mais c´est plus fort que moi, je ne résiste pas au plaisir de voir leurs sourires s´épanouir sur leurs lèvres. " Sous forme de chroniques tendres ou mordantes, Laurence Squarcioni nous dévoile de l´intérieur, et au jour le jour, comment se vit le métier de professeur des écoles, qui, contrairement aux idées reçues, n´est ni tranquille ni privilégié.
Au fil de l´année scolaire, elle dresse une photo de classe vivante et attachante. Elle restitue avec drôlerie la vie de ses élèves, dont on comprend les désirs, les difficultés, les joies et les peurs. Avec elle, on entre dans la classe et on partage le quotidien de tous les élèves qui se retrouvent sur les bancs de l´école, chaque matin.
L´école maternelle, c´était bien fini. Place à l´élémentaire, la bien nommée « grande école », celle où l´on a tous appris à lire pour enfin déchiffrer tous ces signes qui jalonnent notre quotidien. D´ici trois mois, c´est aussi la fin d´une certaine connivence avec le père de ma fille, quand on épelait devant elle les mots interdits. « Tu ne lui achètes pas de b-o-n-b-o-n aujourd´hui. »Ou encore : « Tu n´es qu´un pauvre c-o-n. »Désormais mon enfant saura tout, même la façon dont je traite son géniteur. Il fallait s´y attendre.
Dans un récit d´une mauvaise foi tout à fait assumée, Estelle Sayada décrit avec beaucoup de finesse et d´autodérision son parcours de jeune maman à l´école primaire. Entre deux anecdotes tantôt mordantes tantôt tendres, elle prend le temps de dire tout haut les mille et unes mesquineries qui hantent les pensées des parents d´élèves. Les enfants, les instituteurs, les directeurs, les parents, personne ne trouve grâce à ses yeux, pas même sa propre fille...
Journal d´une maman d´élève malhonnête et énervée est un petit plaidoyer salutaire contre le triomphe du politiquement correct en milieu scolaire.