Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cette enquête auprès des jeunes instituteurs dévoile une sombre réalité : moins de candidats, abandons de poste, salaires minables et profession complètement dévalorisée. Dans quel sens peut aller l'effort pour un meilleur enseignement?
« Rien ne doit jamais être définitif quand il s'agit de l'Éducation et de la formation des hommes » conclut-il. « L'école de l'éducation permanente » que propose la FEN est celle qui permettra de « faire que les hommes de demain soient en mesure de se remettre en cause eux-mêmes, et de remettre en question, s'ils le souhaitent, la société dans laquelle ils vivront. »
Former les cadres supérieurs de la Nation, telle fut, dès l'origine, la mission assignée aux grandes écoles, loin du tumulte des universités qui « pensent mal » et délivrent « une culture trop générale ». Ainsi, sous la houlette des plus prestigieuses d'entre elles, Polytechnique, Ulm, Sèvres, Saint-Cloud, Fontenay, HEC, l'ENA, se sont épanouis ces séminaires modernes qui fabriquent les hauts responsables du public et du privé. Leur succès ne se dément pas. Pourtant, que sont-elles désormais, sinon des machines à sélectionner les élites polyvalentes du « tout État », des spécialistes de la généralité, peu aptes à faire face aux mutations nécessaires, dans l'administration comme dans les entreprises ? Cet essai éclaire la dérive des plus cotées de nos grandes écoles : créées pour former des hommes de l'art, elles ne produisent aujourd'hui que des hommes à tout faire, sans qualification précise. L'attrait qu'elles suscitent n'est-il pas le fruit d'un malentendu, l'héritage de leur passé, plus que de leurs performances réelles, qui laissent à désirer ? Ne faut-il pas transformer le recrutement et la formation des élites si l'on veut donner plus de punch aux cadres supérieurs dont aura besoin la France de l'an 2000 ? Le moment n'est-il pas venu de confier aux universités un rôle accru en ce domaine et, en décentralisant et en diversifiant les formations, d'élargir le vivier au sein duquel seront puisés les poissons pilotes de demain ?
Les élections sont le lieu d'un combat d'images, de discours, où chaque électeur choisit son camp; assis devant sa télévision, le téléspectateur capte des messages. Les auteurs analysent les gestes, les comportements et livrent des clés d'accès aux codes en prenant comme exemple la campagne télévisée de 1981.