L´illettrisme, et l´échec scolaire en général, devrait nous interroger bien au-delà de nos préjugés. C´est un fait qui, plus de cent ans après Jules Ferry, met en cause notre système en profondeur. Pourquoi l´Education nationale fonctionne-t-elle si mal, en dépit de bataillons d´enseignants fervents ? Parce que la France vit d´un faux égalitarisme - qui produit les inégalités au marché noir -, parce que la planification ne mène nulle part, parce que nous croyons sottement que seuls les intellectuels sont intelligents, parce que le corporatisme qui a remplacé les idéologies n´a rien amélioré.La détresse du petit Pierre qui ne sait pas liredevrait sonner l´hallali de toutes nos idées reçues. Et nous engager dans la voie d´un libéralisme ordonné, de l´autonomie véritable des établissements, de l´université sélective et payante.Un plaidoyer pour le réalisme.Chantal Delsol, professeur des universités en philosophie et membre de l´Institut, est l´auteur d´ouvrages de philosophie, d´essais et de romans.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Des millions de téléspectateurs avaient promu Roger Gicquel premier des présentateurs-vedettes du Journal de 20 heures. Ce n'était pas exactement son ambition. Sensible aux événements, comme aux difficultés et aux espoirs de ses contemporains, il voulait expliquer les choses, le plus simplement possible. D'où le succès, pendant six années. Succès sans précédent, qui le fait s'interroger, jusqu'à quitter volontairement le journal de TF1 fin 1980. Dans la mémoire de beaucoup de Français, il reste un journaliste à part, et souvent controversé. Steward pendant quelques années, correspondant local au Parisien libéré, devenu homme de radio, et bientôt directeur de l'Information sur France-Inter, il est propulsé en 1975 à la télévision où il impose son style. Roger Gicquel raconte toutes ces expériences et en tire, à sa manière, les leçons contradictoires sur un métier qui fait pourtant toujours rêver. Des années 60 à aujourd'hui, c'est un peu de l'histoire de notre société qu'il fait resurgir au travers de sa propre expérience. Des souvenirs ? Pas seulement. Ce livre est d'abord une réflexion sur l'art et la manière d'exercer le difficile métier d'informer les autres, sans faillir à soi-même ni à une certaine notion de responsabilité. Une somme de notations : la décolonisation, la poésie-chanson des années 60, Mai 68, l'UNICEF, la fin du monopole de l'ORTF, la découverte de la télévision, la politique, la privatisation de TF1, le star-system, viennent rejoindre dans ces pages les chimères de Roger Gicquel et une obsession : la société des apparences qu'engendre le tout-médiatique.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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S. Bromberger fait revivre ici, près d'un demi-siècle d'histoire. Il avait la passion de son métier et ce métier l'a conduit aux quatre coins du monde, là où l'événement l'exigeait.
1934 : le Dr Goebbels déclare la guerre des radios. Ce n'est qu'un début. La Seconde Guerre mondiale va donner toute son ampleur au phénomène des radios. Depuis, froide ou chaude, la guerre moderne s'engage par un formidable choc de mots. Retranchés derrière leur micro, virtuoses de la langue de vipère et de la langue de bois, les combattants de l'invisible distillent ou vocifèrent leurs vérités travesties, leur désinformation, leur propagande. Le micro est devenu une arme... De Goebbels au colonel Kadhafi, de Radio-Moscou à La voix de l'Amérique, la guerre des ondes n'a connu ni paix ni armistice. Pour la première fois, ce livre dresse un panorama complet et vivant du rôle des radios, de la manière dont elles ont été utilisées et par qui, et montre comment elles sont devenues un acteur essentiel capable de modifier l'événement. D'hier jusqu'aux émeutes de mai 68, voici un demi-siècle d'histoire contemporaine portée par les ondes...
Tout au long de l'année 1992, où le monde entre dans l'après-guerre froide, Dominique Bromberger, journaliste à TF1, a rencontré ceux qui gouvernent la planète. En général, à la télévision, les grands se choisissent un rôle de composition différent de leur véritable nature. Cette fois, ils sont saisis sur le vif. Voici Eltsine, triomphant lorsqu'il vient d'investir le Kremlin. Gorbatchev, que l'on voit sombrer au fur et à mesure que le pouvoir lui échappe. Mrs Clinton, l'ancienne gauchiste, qui fabrique la nouvelle image de son mari sur le modèle de John Kennedy. Le retors Milosevic, cautionnant tous les massacres, pour continuer à occuper le palais des rois de Serbie. Saddam Hussein, l'oeil conquérant, prêt à recommencer. Mitterrand, qui joue de l'ambition de ses courtisans dans la basilique Sainte-Sophie de Constantinople et qui, la nuit, dans un château indien, confie ses intuitions sur l'avenir du monde. Au-delà du portrait de ces hommes, pris au vif de la comédie du pouvoir, Dominique Bromberger dresse l'état du monde. Le grand manège de 1992 apparaît bel et bien, dans les propos des grands et dans les réflexions de notre chroniqueur, comme l'année de tous les possibles, de tous les dangers et de tous les espoirs.